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Critique de Albounet


Jean Tulard disait que Bonaparte était le sujet qui faisait le plus vendre.
Citati, quant à lui, considérait que c'était Kafka.
Céline est ,avouons le, également un sujet vendeur.
En cela , Isabelle Bunisset, s'assure un moindre succès. Toutefois, là où elle prend un maximum de risques, c'est en adoptant la première personne du singulier pour faire parler l'auteur de Mort à crédit durant les dernières heures de sa vie.
Une universitaire qui se risque à adopter le langage célinien, le projet ne manque pas d'audace.
Et reconnaissons qu'elle y parvient par moment assez bien (la deuxième moitié de la page 74 en est un exemple parfait). On y retrouve le ton geignard qui le caractérisait si bien.
Mais la question qui me rongeait durant ma lecture était "pourquoi ?".
Quel est l'intérêt d'un tel livre ? On a l'impression que l'auteur synthétise une biographie de Céline en y agrégeant des extraits de sa correspondance. Je la soupçonne de paraphraser quelques passages de ses lettres les plus fameuses (mais aucune certitude là-dessus).
On a le droit à tous les truismes et poncifs concernant Louis Ferdinand Céline. Je me demandais quand arriverait l'histoire de la fameuse petite musique. Il m'aura fallu attendre la page 53.
Entendons-nous bien ! La lecture de ce "roman" n'est pas désagréable. Il se lit très rapidement. le passage où Céline juge ses pairs est d'ailleurs amusant.
Le public visé de ce livre me semble être les lecteurs qui souhaitent découvrir les grandes lignes de sa vie.
Amateurs du grand Louis Ferdinand en revanche, passez votre chemin.
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