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Critique de IreneAdler


Ce qui impressionne d'emblée dans ce roman, c'est la violence des rapports. Les adolescents entre eux, pour des histoires de style vestimentaire, de musique, juste comme ça pour le plaisir de taper. Entre adultes et enfants, que la violence soit physique ou moral. Il règne une totale incompréhension : personne n'écoute personne. Ou comment suivre la voie de la facilité et de la reproduction sociale.
Heureusement pour les trois blessés de la vie que sont Billie, Rob et Chris, ils rencontrent Hannah, une assistante sociale d'un lycée un peu particulier. CE sera dur pour chacun d'eux et pour leur entourage, mais peut-être qu'au final, personne n'est obligé d'être une victime de la fatalité.
Le grand rôle des adultes, ici, c'est d'être, malgré eux parfois, des bourreaux d'enfants ; de les considérer au mieux comme de la pâte à malaxer selon leur volonté, au pire comme la dernière des merdes. Certains sauvent la mise, mais franchement, le tableau de la Grande-Bretagne est loin d'être reluisant. Burgess est expert en appliquer un couteau pointu là où ça fait très mal et d'appuyer dessus. Tant mieux : cela permet de se poser des questions par rapport aux rapports (justement) que l'on a nous-même avec les ados, que se soient les nôtres ou ceux qui nous sont confiés.
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