AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de grm-uzik


Dans un monde déshumanisé, le jeune Alex, l'anti-héros et narrateur de l'histoire se réunis toute les nuits avec ses 3 amis. La nuit il la passe en volant, en brûlant, en torturant et en violant. Mais un jour, un de leur coup foire vachement et Alex est arrêté puis mis en prison. Pour sortir plus vite, il accepte un nouveau traitement qui devrais lui enlevé toute la violence qu'il à en lui. Après son traitement, il devient une orange mécanique : quelqu'un qui ne peut plus choisir entre le bien et le mal, quelqu'un qui à perdu ce qui faisait de lui, un être humain...

Dans cet ouvrage, Anthony Burgess choisit pour narrateur un adepte de l'ultra-violence. Son personnage nous raconte par le détail les méfaits qu'il commet avec sa bande de copains. le langage de son narrateur est parsemé d'expressions bizarres ce qui lui donne un aspect pittoresque. Mais surtout, la narration est troublante car le personnage principal semble n'éprouver aucun scrupule, n'avoir aucun doute, aucun remords ni aucune conscience de la gravité des actes qu'ils commettent. La langue utilisée accentue cette impression.
Le récit n'est donc pas exempt de la description de scènes de violence assez nombreuses au gré des pérégrinations de cette bande de copains et de leurs rencontres.
L'auteur ne nous emmène pas sur la voie la plus simple. Mais sa position est tout sauf simpliste. Il prend parti contre une répression totalitaire sous forme d'un lavage de cerveau.
Ayant été lui-même victime du type d'agression décrite dans le livre, il nous invite à aller plus loin. S'il l'on considère que ce livre n'est pas un acte morbide de celui qui se délecte de cette douleur, on peut accepter d'aller plus loin avec Monsieur Burgess.
Une pure merveille splendide mais Ô combien dérangeante, un gigantesque chef-d'oeuvre d'imagination et d'écriture que je vous conseille impérativement.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}