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Critique de Godefroid
Dave Robicheaux 10 : Sunset limited (1998)
Cette 10e enquête de Dave Robicheaux s'inscrit dans la lignée des précédentes, sans renouveler vraiment cette ambiance (qu'on adore), ni ces personnages malsains (qui nous révulsent), ni cet admirable chevalier rescapé des AA, défenseur des sans défenses et autres victimes des prédateurs immoraux qui pullulent dans la moiteur des bayous. Mais comme le bon vin, le style de Burke s'affine avec le temps ; les intermèdes lyriques, les scènes tendues ou violentes, les informations étonnantes lâchées comme autant de bombinettes dans une intrigue qui ainsi ne laisse jamais retomber l'attention, tout cela est idéalement dosé. On trouve de plus des personnages encore plus ambigus qu'à l'accoutumé, l'auteur poussant toujours plus loin son introspection dans la complexité et la variété des psychismes humains. Captivant à tout point de vue.
Cette 10e enquête de Dave Robicheaux s'inscrit dans la lignée des précédentes, sans renouveler vraiment cette ambiance (qu'on adore), ni ces personnages malsains (qui nous révulsent), ni cet admirable chevalier rescapé des AA, défenseur des sans défenses et autres victimes des prédateurs immoraux qui pullulent dans la moiteur des bayous. Mais comme le bon vin, le style de Burke s'affine avec le temps ; les intermèdes lyriques, les scènes tendues ou violentes, les informations étonnantes lâchées comme autant de bombinettes dans une intrigue qui ainsi ne laisse jamais retomber l'attention, tout cela est idéalement dosé. On trouve de plus des personnages encore plus ambigus qu'à l'accoutumé, l'auteur poussant toujours plus loin son introspection dans la complexité et la variété des psychismes humains. Captivant à tout point de vue.
