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Critique de BidouilleB


Calavera fait apparemment parti d'une trilogie. N'ayant eu que ce tome entre les mains, qui s'avère être la conclusion, il me manque sûrement des éléments pour comprendre l'oeuvre de Burns.
Cependant, ce tome est très riche, tant dans sa forme narrative que dans son propos.
Doug est un artiste un peu gras, photographe et dessinateur, partagé entre un bonheur a portée de main et ses regrets de jeunesse.
Sans trop m'étendre sur les tenants et aboutissants de ces
regrets, la belle réussite de Burns c'est de tranposer les angoisses de Doug dans son monde créatif. Son héros, sorte d'anti Tintin, peu chevalresque, est le pendant de Doug. Comme lui, il fuit les responsabilités, quitte à tomber encore plus bas. Avec ce glissement dans le surréalisme Charles Burns éclair le lecteur sur les états d'âme de Doug. Une mise en abîme brillament réussie ou la ligne du dessinateur s'inspire du franco belge avec force de clin d'oeil à Hergé.
Un récit en clair obscur sur l'échec personnel et le manque de confiance en soi.
C'est un roman graphique générationnel dans lequel chacun peut se reconnaître. C'est là toute la sensibilité de Burns, il est capable de donner une universalité à ces histoires dans lesquelles chacun peut y lire ses propres interrogations.
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