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Critique de kiki23


Avant que tout s'efface et même le souvenir, avec quelques paroles, quelques objets, l'auteur sculpte la mémoire des hommes de sa famille, à savoir son père et son frère ainé.
Comme d'autres avant lui, il saisit le bâton du relais avant de le tendre dans quelques années à d'autres.

Comme ici, lorsque je lis un commentaire, j'aime que son auteur me parle de lui ; en littérature, j'attends aussi entre les lignes (ou pas) qu'il se raconte.
Dans cet ouvrage même s'il est question de deux autres personnages, aux vies en somme assez romanesques, François-G BUSSAC se dévoile… par petites touches, par quelques mots, une expression, un commentaire.

Il raconte et le lecteur l'écoute… pas étonnant : à la quatrième de couverture, renseignement est donné que l'auteur se consacre à la lecture à haute voix. Cela s'entend (style vivant, passage des idées et des chapitres, réflexions…).

Au final le récit réveille les morts, en ce qu'il est plein de vie ; ceci est gage de réussite ; les biographies familiales sont assez souvent soporifiques et n'arrivent à intéresser que ceux qu'elles concernent.
Ce n'est pas le cas ici ; même si l'auteur parle d'un temps que beaucoup d'entre nous ne peuvent pas connaître, il capte l'attention… parle-moi de moi et je t'écouterai…

Si le Chant des Partisans m'émeut également, quand je referme cet ouvrage c'est « Des hommes, des pères, des frères » de Corneille qui me vient à l'esprit
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