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Critique de migdal


A qui profite le crime ?

Question clé dans toute enquête policière car là est (souvent) la clé de l'énigme.

« Le soleil redouté » enrichit indéniablement Michel Bussi qui réalise une fois encore un page turner addictif, mais il profite plus surement à l'éditrice Servane Astine qui a la chance providentielle de profiter d'une série d'assassinats pour réaliser un tiercé gagnant et promouvoir trois auteurs :
• la commissaire Fareyne Morssen qui enquête depuis des années sur les assassinats de Laetitia Sciorra et Audrey Lemonnier et poursuit Metani Kouahi, tatoueur pervers, jusqu'au bout du monde.
• Pierre-Yves François, auteur aussi prolifique que méconnu, dont l'assassinat réussit (enfin) sa promotion et offre à son éditrice une mine d'or exploitable durant des années.
• Maïna Lantana, la fille de Marie-Ambre, mécène fortunée, qui publie le verbatim d'une semaine macabre à l'ombre des tombes de Brel et Gauguin.

Michel Bussi voudrait régler ses comptes avec une éditrice qu'il ne s'y prendrait pas autrement … (est ce une coïncidence si Servane Astine et Anne Sudman ont les mêmes initiales AS ?)

Cette féroce critique du milieu éditorial m'a régalé et le détour par les Iles Marquises, rythmé par les chansons de Jacques Brel, une ballade haletante, qui masque une conclusion de l'enquête aussi acrobatique qu'invraisemblable.
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