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Critique de Toscane22


Cinq apprenties-écrivains ont gagné un voyage aux Marquises; voyage offert par la maison d'édition d'un romancier célèbre, PYF, qui y organisera pour elles, un atelier d'écriture.
Martine, Héloïse, Clémentine, Farèyne et son mari Yann, Marie-Ambre et sa fille ado Maïma, débarquent sur l'ile d'Hiva Oa; hébergés dans un gîte typiquement local, le si bien nommé Au Soleil Redouté, dirigé par Tanaé et ses filles; sous les incontournables égides de Gauguin, Brel, Stevenson, Melville, et autres.
L'occasion pour le lecteur de découvrir, jusqu'à satiété, cuisine locale, coutumes, parfums, végétation, fruits, croyances, historique, Histoire, dictons, vies actuelle et passée des marquisiens, entre pluie, soleil, montagnes verdoyantes se mirant dans les translucides eaux turquoise du Pacifique.

Michel Bussi est spécialiste de coup de théâtre (deux, trois) dans les dernières pages de chacun de ses livres; et ce dernier roman n'échappe pas à cette règle qui est devenue, pourrait-on dire, sa patte d'écrivain.

Documentations historique, géographique, locale, fouillées.
Mais dès le début, et nous ne pouvons jamais en rejeter la pensée, le livre se présente à nous comme un plagiat, du moins une contrefaction; ceux de "Ils étaient dix", (le si célèbre récemment politiquement-correct-rebaptisé-Dix petits nègres).

On peine à "entrer" dans l'histoire, il nous faut parcourir des centaines de pages pour s'y intéresser vraiment. Mais …
La seconde moitié, allant spécifique de l'auteur enfin retrouvé, est plutôt prenante; et même des plus intéressantes; car, bien qu'assez maladroitement introduit, le coup de théâtre final se révèle presque magique : une seconde lecture alors s'impose, cette fois avec grand plaisir, afin d'en découvrir finesses et astuces, canevas réel, broderies de formes, arabesques de styles, festons de jeux de mots.

Nonobstant, passé ce plaisant dernier étonnement, reste un regret : celui d'un énième roman, qui n'atteint pas la hauteur de certains de ses précédents; hauteur, éclat, envoûtement, que nous espérions … et attendons en vain !

J'ai rêvé sans fin de retrouver les intrigue et chute de On la disait plutôt jolie.
Et, surtout, surtout, ceux de Nymphéas noirs
Roman qui a raflé tous les prix lors de sa sortie en 2011, jamais inégalé depuis.
Jamais inégalé non plus, ni dans ma mémoire, ni dans mon coeur !
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