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Critique de JIEMDE


Hasard, folie, manipulation ou envoûtement ? 4 hypothèses pour expliquer les signes du passé qui resurgissent dans la vie de Nathy.

Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta… 4 vols successifs pour cette hôtesse de l'air, qui deviennent autant de pèlerinages involontaires sur les traces de son amour passé.

Michel Bussi n'est pas – encore – Dumas, mais dans J'ai dû rêver trop fort, il nous rejoue déjà vingt ans après ! Entre 1999 et 2019, il plonge Nathy (et nous avec) dans une de ses implacables mécaniques, la remettant sur les traces d'Ylian, sa passion de jeunesse qui ne s'est jamais éteinte, même si elle est désormais mariée, mère et rangée. Et quitte à affronter le passé, autant aller jusqu'au bout, peu importe les dégâts…

Comme d'habitude, c'est rythmé, remarquablement documenté et sans abus de twists faciles et répétés. On y retrouve la patte Bussi, qui au-delà de l'intrigue, soigne sa géographie et distille çà et là de nombreuses références passionnées à la chanson, au cinéma ou à la littérature. Et sans spoiler, à des événements d'actualité qui l'ont marqué…

Et puis il y a l'amour, omniprésent, prétexte à quelques réflexions profondes sur l'unicité amoureuse, la passion, ou l'amour d'une muse qui seul peut permettre à l'artiste de se dépasser et se réaliser. Difficile de ne pas y voir un clin d'oeil personnel…

Bref vous l'aurez compris, il est très bien le nouveau Bussi, peut-être plus mûr que les précédents. Et même si pour de nombreuses raisons je ne suis pas objectif avec cet auteur, comment pourrais-je ne pas aimer quelqu'un qui place une partie de son intrigue à Porte-Joie, îlot de nature, d'eau et de verdure en bord de Seine ? Une terre assurément productrice d'auteur talentueux !
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