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Critique de dlcb26



up date : FINALEMENT je l'ai fini !
et j'avais plutôt bien anticipé la fin....
bref, tellement prévisible que j'ai l'impression quand même d'avoir perdu mon temps ...
Ah j'ai oublié de mentionner aussi dans la (longue) liste des trucs rébarbatifs pour moi dans cette lecture : l'impression du placement de produits, avec les références continuelles aux marques de voitures, lunettes etc., démarche qui est pour moi inappropriée dans un roman...
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je vais faire quelque chose que je ne fais que très très très très rarement, peut-être deux ou trois fois maxi depuis que je suis chez Babelio, et seulement quand je peine vraiment sur une lecture, hésitant à abandonner : une chronique de milieu de lecture, que je compléterai quand j'aurais fini le bouquin ... enfin, si je le finis !
C'est le deuxième Bussi que je lis, après @Code Lupin que je n'ai pas aimé, et bien que j'ai plutôt apprécié les versions téléfilms de @Un avion sans elle et @Nymphéas noirs. Je commence sérieusement à me demander si ce n'est pas un auteur que je vais éviter dorénavant.
Je me suis lancée dans ce pavé de Poche alléchée par le mythe de l'Arche de Noé qui pouvait s'avérer intéressant, s'il était intelligemment traité.
Je suis à la moitié des 760 pages et quelques et je me demande s'il faut que je m'inflige encore cette lecture juste pour savoir si une chèvre unicorne a survécu au Déluge. Pour un peu, j'espère presque que L Arche est en fait un vaisseau spatial !
Je trouve le choix de l'écriture ultra convenu : des chapitres très courts qui s'arrêtent à un moment trépident, pour pousser le lecteur à tourner les pages très vite. Il y a des scènes hollywoodiennes un chapitre sur deux : on tire dans le tas, on s'évade de façon rocambolesque, il y a des hasards quand même bien opportuns ... bref, je suppose qu'on est censés frémir en lisant toute cette agitation qui personnellement me fatigue parce qu'elle ne fait que meubler, le fond de l'histoire lui me semble bien flou, voire inconsistant ....et je commence à me demander si l'hypothèse inédite annoncée n'est pas une vessie au lieu d'une lanterne...
je souligne les dialogues et certaines scènes très gnangnan (ex : le professeur blessé à Paris, ah bah non) et je termine mon réquisitoire par le ton parfois pathétique de l'écriture (morceaux choisi : elle avait eu "une peur à en faire pipi dans sa culotte", ou encore "sa réponse tomba comme une guillotine").
Les personnages ne sont guère attachants, car peu crédibles. Je trouve Cécile particulièrement horripilante. Je remarque des similitudes avec @Code Lupin : la figure de la jeune chercheuse, celle du professeur, les poursuivants/méchants qui ne sont pas très doués, la tendance à voir des signes partout, une tendance à se balader alors qu'ils sont censés être poursuivis, la petite romance pour faire bonne mesure (on coche dans la liste des thèmes obligatoires à aborder pour recruter large parmi les lecteurs), avec le faux suspens " alors quand vont-ils franchir le pas ?" avec les fulgurances romantiques arrivant le plus souvent dans les moments les plus improbables.
MB suit le manuel du (soit-disant) parfait thriller ésotérique : secret qui va bouleverser le monde à protéger, les gentils, les méchants, les scènes où ça canarde de partout, de préférence là où c'est choquant et avec des victimes innocentes, des forces de l'ordre incompétentes ou corrompues ou indifférentes, des héros malgré eux, des hasards heureux et des coïncidences improbables, ... bref la recette du @Da Vinci code ou de @La prophétie de la cathédrale. Les ficelles sont tellement grosses que je n'y prends aucun plaisir : je n'embarque pas dans l'histoire. le seul point positif pour moi est souvent que finalement déçue par ce gloubiboulga, je vais faire des recherches plus scientifiques sur le sujet traité !
Bon allez j'essaie de le finir (une chèvre unicorne ou des extraterrestres ?)


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