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Idiopathie, c'est le terme pour désigner une maladie dont on ne connaît pas l'origine. Et clairement, ce sont des malades, des grands malades que nous dépeint Sam Byers. Limite caricaturaux, tant leurs travers sont à l'emporte pièce : Katherine qui a le don de détourner tout échange verbal en un pugilat, Nathan qui sort d'un séjour en milieu protégé ( protégé de lui même ou de ses parents, très pathologiques - à côté d'eux les parents de Bridget Jones mériteraient le prix Nobel de l'éducation ), Daniel, l'ex de Catherine, très accroc à l'image qu'il peut donner. Les personnages secondaires n'ont rien leur envier. Leurs interactions donnent lieu à une sarabande diabolique, où, heureusement, l'humour, même s'il est grinçant, apporte un peu de mise à distance, grâce à des dialogues percutants. A part un " lavage " malheureux en lieu et place d'un lavement, bravo le traducteur

Les échanges musclés de nos névrosés de service permettent à l'auteur d'aborder un nombre non négligeable de problématiques contemporaines : vieillissement et Alzheimer, drogues et autres addictions, crise économique, médiatisation des intimités, couples, épizooties (encéphalopathie spongiforme bovine, autrement dit vache folle) mal bouffe, solitude urbaine,.....

C'est somme toute assez désespérant. Lucidité ou pessimisme? A chacun d'en juger en fonction de son propre état d'esprit vis à vis de la croisière sur le paquebot de la vie humaine, option XXIè siècle

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Alors, forcément, on pense à la blague débile « Homéopathie, pauv'Juliette ». Oui, bon, excusez-moi, hein, on a l'humour qu'on peut et le mien est marqué par une ascendance résolument jeux-de-mots-foutraquesque. C'est sa faute, pas la mienne, de toutes façons rien n'est de ma faute je suis l'innocence même, l'innocence m'aime comme disait Pennac (ouais, moi aussi je peux citer des auteurs). Après, on rit, à cause du sous-titre « Un roman d'amour, de narcissisme et de vaches en souffrance » parce que franchement, avec un sous-titre comme ça, même pas besoin de faire de comm', suffit de mettre le bouquin en vitrine et tout le monde se jette dessus. Enfin, tout le monde des gens qui ont de l'humour, donc 278 moi un quart. Oui, un quart, c'est pour mon p'tit orteil gauche. Bref.

Une certaine honnêteté m'oblige à dire que oui, un orteil, ça fait un quart de moi, parce que sans orteil on peut rien faire et donc du coup, un doigt en moins c'est pas grave mais un orteil c'est la merde, donc ça compte pour un quart du corps humain. de toutes façons, ça ne sert à rien d'argumenter, je veux dire, vous êtes en train de parler à un écran d'ordinateur, là. Vos collègues vont vous regarder de travers et je ne pourrai pas y faire grand chose puisque je suis loin, très loin, devant mon propre écran d'ordinateur à tapoter sur un clavier (certains des collègues les plus proches de moi diront taper furieusement, mais il ne faut pas les écouter, ils sont juste jaloux de mon impressionnante vitesse de saisie qui me permet de taper en regardant les posters de Colin Firth nu qui ornent mon bureau plutôt que mon écran).

Bref, oui, alors, Idiopathie. Ma soeur a aimé, les fidèles ici sauront ce que ça veut dire. Encore, que, fondamentalement, je n'ai pas détesté, mais j'ai trouvé ça furieusement inégal, avec des fulgurances au milieu de pages profondément déprimantes et chiantes que j'ai même parfois tenté de lire en diagonale (mais les diagonales sur une liseuse ne sont pas les mêmes que sur du papier, ce sont en quelque sorte des semi-diagonales, des quarts de diagonales, des orteils de diagonales. Bref.) C'est un peu lourd, parce que tout de même ce sont des gens qui s'engueulent et sont malheureux quasiment tout le bouquin, et moi je vis dans le monde des Bisounours où tout le monde s'aime, mais tout de même il y a un bon fond, l'écriture est sympathique, je suivrai cet auteur dont c'est le premier roman.
Lien : http://www.readingintherain...
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Mon avis sur ce livre est assez mitigé!
Le début m'a enchantée, j'ai ri et souris pendant les 30 premières pages, et puis la lassitude s'est un peu installée...la faute à l'héroïne imbuvable qui ne vit que pour s'engueuler avec les autres! Engueulade sur engueulade, ça fini par devenir un poil lassant, mais le côté comédie anglaise corrosive est tout de même très plaisant!
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Katherine et Daniel se sont séparés il y a quelques mois. Si Daniel a rapidement retrouvé l'amour, Katherine enchaîne les plans cul sans lendemain. Un jour surgit Nathan, un ancien ami qui va obliger les ex à se revoir.

Le personnage principal est tellement détestable qu'il est difficile de ne pas être horripilé par le livre qui, d'autre part, met 200 pages avant de démarrer un peu. A moins d'être fanatique de dialogues "réalistes" et d'apprécier le cynisme à outrance, on peut aisément se passer de cette lecture.
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[...] Individualistes, pleins d'éthiques et de principes écologiques mais consuméristes et égocentriques, voilà le portrait que brosse Sam Byers des trentenaires d'aujourd'hui. Malades d'amour et de solitude, ils se voilent la face et se couvrent de non-dits. Idiopathie est une remarquable dissection des comportements et des mécanismes de défense que le lecteur n'aurait pas soupçonné en lui-même. Les Anglais en prennent aussi un coup, tout comme le voyeurisme à la télévision et le moutonisme des goûts. Mais la force de ce roman est son cynisme particulièrement drôle, exacerbé par de longues phrases denses et souvent disgressives et des dialogues qui claquent.

L'histoire, resserrée sur ses personnages particulièrement fouillés, manque pourtant d'élan pour parvenir jusqu'à son terme, même si ce resserrement illustre justement l'individualisme. Si le roman, construit comme une comédie sentimentale, commence en force, il souffre quand même d'un rythme inégal, car la dernière scène intervient trop tard dans la narration. Malgré un début en force avec le personnage de Katherine, l'histoire s'étire en longueur et la narration se dilate à l'excès. Toutefois le cynisme, le style et de nombreux passages savoureux rattrapent l'ensemble : Idiopathie est un premier roman amusant et grinçant.

Retrouvez le début de l'article et des citations grinçantes sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/idiopathie-sam-byers-a106411928
Lien : http://www.bibliolingus.fr/i..
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Un couple séparé, une vie confortable, un ami disparu depuis un an qui réapparaît et des vaches qui succombent à une épidémie (idiopathie), le tout au sein d'une société centrée sur elle-même. Un roman assez cynique.
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Il faut avoir beaucoup d'indulgence pour aller au bout de cette histoirette
Perso j'ai abandonné en cours...mon temps est précieux et il y'a tant d Anna Karenine qui m'attendent
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