Quand j'ai lu le résumé de «
petits paris entre ennemis », je me suis dis : « hmmm un remake de « cruel intention » qui est lui-même un remake adolescent de « Valmont » et de « Les liaisons dangereuses » eux-mêmes adaptés à partir des liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos…et tout ça en 61 pages…
Comme le disait l'éléphant dans le Tarzan de Disney : « Je nage dans un océan de perplexité ».
Dès les premières pages, j'ai apprécié de retrouver le style épistolaire (bon ici, la correspondance se fait par mail, adolescence et modernité obligent…)
L'histoire avance vite (ben oui 61 pages pour tout dire !) mais cela ne donne pas l'impression d'aller trop vite du fait des « coupures » qu'apportent les échanges de mails entre Agathe et Blaise.
La fin est bien différente de celle de l'oeuvre originale mais aussi bien moins dramatique. Elle m'a cependant beaucoup rappelé la fin de sexe intention 2 avec quelques modifications, mais infimes.
Peut être est-ce une coïncidence. Il est vrai qu'on ne peut pas faire 36 000 fins différentes en se basant sur la même oeuvre.
C'était toutefois une nouvelle très agréable à lire, grâce certes à une écriture fluide et agréable mais surtout grâce à l'alternance entre le récit et les mails qu'échangent Agathe (l'avatar de Mme de Merteuil) et Blaise (celui du Vicomte de Valmont).
La longueur était parfaite, je ne pense pas qu'il y avait matière à faire un roman de 300 pages sans tomber dans la répétition ou être à la limite du plagiat des oeuvres cinématographiques citées plus haut.
L'auteur a vraiment su trouver un équilibre entre ce qui a déjà été fait sur le sujet et sa touche personnelle.
J'ai passé un bon moment.