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Critique de blanchenoir


"Ce registre de la dérision teintée de nostalgie est l'une des expressions de ma personnalité et traduit ce qu'il me serait impossible d'exprimer sous une autre forme".

Fac-similé de Louis Calaferte. Des aphorismes à déguster sans modération ! Un régal de lecture où les mêmes mots font sourire, et réfléchir. Il y a une universalité dans ce texte. Une dimension à laquelle nous ne pouvons échapper : nous sommes des êtres mortels et toujours plus près de la mort...
Une mort parfois interpellée par l'auteur, chahutée...

Comme Les carnets de Cioran, Fac-similé est un dévoilement brut et parfois brutal de Calaferte. de l'homme. A travers l'aphorisme, il n'y a pas de forme. Une plutôt, l'écriture emprunte des formes multiples, elle est radicalement spontanée.
Dense par le contenu et par la forme, ce recueil l'aphorisme est d'abord réjouissant. Et parfois, épatant :

"Keske ce ke ça madame
Ke je vois dans les cieux
De vos yeux ?
S ke ce ne serait pas
Tout simplement
kesk'on appelle l'amour ?

J'ai vu un rhumatologue, qui m'a soigné pour les rhumatismes, un cardiologue, qui m'a soigné pour le coeur, un urologue, qui m'a soigné pour la vessie, un neurologue, qui m'a soigné pour les nerfs, un laryngologiste, qui m'a soigné pour la gorge.
Je n'ai pas osé aller voir un médecin légiste."

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