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Critique de ErnestLONDON


Un jeune singe, enfermé dans la cage d'un zoo, rêve de devenir un humain. Il commence à comprendre ce que disent les visiteurs et découvre comment siffler comme un oiseau à l'aide d'une feuille. Remarqué, il est soustrait à sa captivité et va apprendre à jouer du saxophone.
De quelque manière qu'on le prenne, cet album est problématique. Littéralement, il pousse l'anthropomorphisme récurent en littérature jeunesse un peu loin : pour échapper à sa condition animale, il suffirait d'acquérir une conscience de soi – soit ! – et de « singer » les humains. Non seulement la condition humaine serait enviable mais elle serait même préférable. Si l'on suit la métaphore de l'ascension sociale, ce n'est guère mieux : Bruno – ainsi se nomme le primate – en arrive à ressentir du dégoût pour ses origines et sa famille. « Ils sentaient mauvais. Ils sentaient le singe. » le cliché raciste du musicien de jazz assimilé à un signe est tout juste évité grâce au parti pris de l'illustrateur de représenter l'animal… en blanc !
Bref, si les illustrations sont magnifiques, l'histoire recèle d'ambiguïtés pour le moins troublantes.

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Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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