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Merci aux éditions Lajouanie et à Babelio pour ce partenariat.
Ecrire un roman sur des sujets navrants, désolants, déprimants, et réussir le tour de force de donner un ton humoristique au récit est un tour de force trop rare dans la littérature française, qui, trop souvent, se prend (trop) au sérieux. Il est des moments pour être grave, il en est d'autres où l'humour est bienvenu : « Voyez-vous, Firdmann, il y a deux choses qui m'horripilent dans la vie : voir le Stade toulousain se prendre une branlée et être pris pour un imbécile. »
L'auteur de ces propos sont d'un fan de rubgy, mais surtout du supérieur hiérarchique du capitaine Stefan Firdmann, qui aimerait bien, lui, qu'il prenne l'enquête un peu plus au sérieux et la résolve très vite, tout en prenant soin de sa lieutenant stagiaire (nièce du maire, fait très important, pour la police et pour l'enquête).
Mais revenons à l'enquête. Deux membres du comité de direction d'une entreprise de biotechnologie ont été assassinés, froidement. Une seule balle a suffi. il est des tueurs qui font du bon boulot (un peu d'humour noir ne fait de mal à personne. D'ailleurs, personne ne les appréciait réellement de leur vivant, ils étaient des « tueurs », chacun dans leur domaine de référence, domaine dans lequel les acronymes et surtout les anglicismes fleurissent, histoire de rendre encore un peu plus opaque ce qui se passe dans cette entreprise dont la santé financière est au beau fixe. Enfin, à condition que quelqu'un ait désormais envie de travailler pour elle : personne n'a envie de se faire trucider pour un poste !
Leur dernier projet ? La création et la commercialisation d'un sang artificiel, qui leur permettre d'assurer un progrès certain en médecine et de s'en mettre le plus possible dans les poches. Il est des chercheurs qui travaillent encore pour découvrir et faire faire des progrès à la médecine. Il est des commerçants qui regardent profit et stratégie managériale. Et il y a un binôme d'enquêteurs qui tâchent de découvrir le coupable (un peu plus d'une centaine de suspects si l'on prend tous les salariés de l'entrepris, beaucoup plus si l'on prend ceux qui ont été remerciés) et d'empêcher si possible un nouveau crime.
Sur leur route, Firdmann, le policier qui se préoccupe le moins de son apparence physique (voir l'état de ses chaussures) et qui ne cherche à plaire à personne, pas même à son chef ou au maire, croisera une jeune femme à moto, une jeune italienne, qui est venue en France pour mettre fin à des années de rancoeur, de silence. J'en connais, dans la « vraie vie », des jeunes filles devenues des femmes qui ont réagi comme elle, et qui ont « tenu » aussi longtemps qu'elle, voire plus. Bien malgré elle, elle se retrouve mêlée à l'enquête et emmènera Firdmann loin de son « port d'attache » – mais toujours dans le cadre de l'enquête.
Je ne l'ai pas précisé, mais Selena est journaliste, et Firdmann n'aime guère les journalistes – elle est chroniqueuse littéraire, donc pas à la recherche d'un scoop. Ce n'est pas le cas d'Angelo, l'hidalgo (et tant pis si le terme est espagnol) qui souhaite la reconquérir. le scoop, c'est la vie, c'est sa vie, et Firdmann n'aime pas du tout cela.
Firdmann m'a fait penser à d'autres policiers célèbres qui n'aiment guère avoir des stagiaires. Obnubilé par l'enquête, un peu parano sur les bords, misogyne aussi parfois, il est cependant suffisamment lucide pour se rendre compte de ses propres défauts – il lui faut simplement un peu de temps.
J'ai apprécié la lecture de ce livre, le deuxième roman de l'autrice. J'espère sincèrement qu'elle en publiera d'autres.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Encore une belle découverte des Editions Lajouanie !

En ce moment je n'ai pas trop envie de lire du polar, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs, peut-être l'impression de toujours lire la même chose et de trouver rapidement le dénouement d'une histoire. Mais il faut bien que j'avance dans mes retours. J'avais tardé à lire le polar de Cécile Calland, sûrement le fait que ça touche les laboratoires pharmaceutiques. Bref j'ai tardé, et c'est bien mon seul regret à la fin de ma lecture.

Chose curieuse à dire sur un polar, mais celui-ci est très rafraîchissant. Cela est dû une part par son personnage principal, le capitaine Firdmann, mais également à la ville rose, témoin de cette affaire criminelle. Au sein d'un groupe de biotechnologie, deux membres de la direction sont froidement tués. Firdmann est appelé sur l'affaire et doit prendre sous son aile sa nouvelle stagiaire, le lieutenant Saintpeyre. Dès le départ, il va ressentir du dégoût envers la jeune femme. Il faut dire qu'elle ne fait rien pour être féminine. Cheveux courts, en surpoids, des vêtements d'homme, en bref elle n'a rien du genre de femme qu'affectionne le capitaine. Mais il n'aura pas le choix, surtout que la demoiselle est la nièce du maire. Mais Firdmann n'en a rien à branler (excusez mon langage mais après avoir lu ce polar je ne peux pas m'empêcher de reprendre certaines phrases fétiches de notre capitaine). C'est le genre de type qui n'en à rien à foutre du qu'en-dira-t-on, de l'image qu'il peut dégager. Car il a beau se plaindre de sa stagiaire, il n'est pas mieux ! Dans tous les cas, je me suis marrée plusieurs fois quand ils se prenaient le bec !

Sur la scène de crime de la deuxième victime, une motarde est interpellée. Séléna, a reçu des messages cryptés de la part de son père. Dans ses messages le nom d'une des victimes. Et en cherchant sur internet elle trouve vite un article sur la mort de ce dernier. Elle file donc à Toulouse pour essayer de retrouver ce père qu'elle n'a pas vu depuis une petite quinzaine d'années. Tout porte à croire qu'il est le suspect principal dans cette affaire. Il faudra donc qu'elle prouve l'innocence de son père. Quant à Firdmann, il va vite se prendre d'affection pour la jeune. Il n'hésitera pas longtemps pour lui rendre visite à Rome où elle vit.
Troisième chose donc qui fait que ce polar est rafraîchissant, le fait de nous faire voyager, et en cette période où on aimerait partir loin ça fait du bien !
Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Je découvre Cecile Calland avec
" Lettres mortes " j'ai été captivée par cette enquête.
Le captaine Firdmann est un pince sans rire , dans toutes les situations, son humour sarcastique ne fait pas l'unanimité
Deux membres du comité de direction d'une entreprise de biotechnologie de Toulouse sont assassinés froidement.
Firdmann doit faire équipe avec la jeune lieutenant Saintpeyre , " bleu-bite" comme il la nomme .
Ces deux- là ne s'apprécient pas du tout et ne font rien pour améliorer leur relation.
Une mysterieuse motarde tourne autour du bâtiment pharmaceutique. Les deux compères se mettent à sa recherche . C'est une jeune franco- italienne . Ce qui va conduire Firdmann à Rome et nous faire profiter des mamas italiennes et nous donner l'eau à la bouche .
Il y a aussi ce mystérieux journaliste italien qui leur met des batons dans les roues et semble avoir une longueur d'avance sur eux.
Et bien sur cette énigme de lettres codées .
Je n'irai pas plus loin , il faut le lire .
J'ai beaucoup aimé ce polar j'espère que son auteur ne va pas s'arrêter là et pourquoi pas avec le même binôme.
A la fin de ma lecture j'ai regardé la couverture du livre encore une fois, il n'y avait pas mieux pour illustrer le titre , un nouveau sans faute pour Caroline Lainé des Editions Lajouanie .
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Toulouse - Un chercheur en biotechnologie, expert en sang artificiel disparaît.
Quand un membre du comité de direction de l'entreprise est abattu en pleine rue, les soupçons se portent sur le disparu. le capitaine Firdmann, chargé de l'enquête, ne sait pas encore où il va mettre les pieds!

Apparemment le monde scientifique n'a rien à envier au monde des finances quand il s'agit de requins et de gros sous.
Je vous entends déjà penser: voilà un thème bien rébarbatif!
Eh bien, détrompez-vous! Il aurait pu l'être si Cecile Calland n'avait pas imaginé le phénomène Firdmann.
Ce flic de la vieille école n'a pas sa langue dans sa poche, déteste l'autorité et les journalistes. En plus, le voilà affublé d'une jeune recrue, exercice qu'il abhorre.
La "malheureuse" au caractère bien trempé aura droit à de nombreux sobriquets, ce qui donnera des joutes verbales savoureuses.
Avec une intrigue bien ficelée, l'auteure ne se limite pas à l'humour mais nous éclaire aussi sur les grosses sociétés pharmaceutiques, la commercialisation de leurs produits et leurs magouilles.
Vous l'aurez compris, ce polar a tous les ingrédients pour vous captiver.
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Ce livre a été une belle découverte.
Merci à Babelio et aux éditions Lajouanie.
J'ai trouvé qu'il s'agissait là d'un bon roman policier (deuxième roman policier de l'autrice) qui tient aussi bien sur l'intrigue que sur la singularité du personnage de Firdmann. Ce vieux flic qui est prêt à s'affranchir des règles si celles-ci deviennent trop pénibles.
J'aurai aimé un peu plus d'interactions (et donc un peu plus d'humour noir) avec la jeune lieutenant qui lui est imposée.
On sent toute l'expérience de l'autrice lorsque celle-ci aborde les thèmes du commerce et la pharmacologie et j'avoue avoir dû relire certains passages afin d'appréhender ces domaines qui ne me sont pas familiers.
J'ai vraiment apprécié le capitaine Firdmann, qui je pense, mérite de mener encore plusieurs enquêtes.
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Daniel Lasserre a disparu. Il s'avère que la vie n'était pas des plus roses pour ce scientifique de haut rang. Après sa découverte sur le sang artificiel, son entreprise se charge de le licencier, conservant pourtant la possibilité de commercialiser son invention. Daniel découvre aussi qu'il a un cancer qui le mènera prochainement à la souffrance et à la mort. Enfin, il a toujours tenté en vain de conserver un lien avec sa fille Séléna, qui ne lui a jamais répondu. Elle a suivi sa mère en Italie, persuadée que son père était responsable de cette séparation. Un jour, elle reçoit un message codé, comme ceux que son père lui envoyait quand elle était enfant. le nom d'un ancien PDG de l'ancienne société de son père apparait dans le message. Apprenant que cet homme venait d'être assassiné, elle se rend à Toulouse. Elle veut savoir la vérité. Son père est-il l'assassin ? Un autre meurtre s'ensuit. C'est ainsi qu'elle rencontre le policier Firdmann, obligé de s'associer à une jeune lieutenant qui lui répugne, lui qui aime pourtant les femmes.
Il est assez amusant de voir comment ces deux là se déchirent tout au long de l'enquête.
J'ai apprécié aussi le cynisme de Firdmann. L'auteur ne manque pas de bien différencier les comportements des hommes et des femmes lors leurs relations.
Par contre, je n'ai pas trouvé l'écriture très fluide. J'ai eu des difficultés à suivre quand il s'agissait d'expliquer les techniques de commercialisation des produits pharmaceutiques. de même, quand la science et la médecine sont abordées, on voit bien que l'auteur baigne dedans. Pas moi.
Quant à Angelo, journaliste et ex petit-ami de Séléna, je n'ai pas bien compris pourquoi et comment il intervient dans cette histoire d'assassinat, qui a lieu loin de chez lui. Sans doute pour épater Séléna et écarter par la même occasion son rival, Firdmann, qui semble ne pas déplaire à la belle. J'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux.
Bref, un bon roman policier pour l'intrigue et la psychologie des personnages mais une écriture qui m'a obligée parfois à relire plusieurs fois la phrase pour la comprendre.
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Toulouse :
Le capitaine Stefan Firdmann se rend avec sa stagiaire, qu'il ne supporte pas, à l'entreprise IsoBlood Therapeutics pour enquêter sur la mort de Benoît Morin, un membre de la direction.
Ses investigations vont le mener dans le milieu de la recherche sur le sang artificiel qui est sur le point d'être commercialisé.
Pendant ses investigations, le capitaine va devoir jouer avec une mystérieuse motarde et un journaliste italien.
L'enquête piétine quand soudain un message codé va être découvert. Il annonce d'autres victimes.

C'est d'une plume fluide que l'auteure m'a entraîné dans un récit dans lequel elle a su mêler le tragique et l'ironie. Ce qui donne de la légèreté pendant la lecture. le côté dynamique de l'enquête est apporté par la narration au présent venant du capitaine Stefan Firdmann.

Dès les premières pages, le personnage du capitaine m'a horripilé. Il est misogyne et ne se prive pas de le démontrer dans sa relation avec sa stagiaire la lieutenante Saintpeyre. Même en sachant qu'elle est la nièce du maire. Il se fiche pas mal du qu'en dira-t-on.
C'est un électron libre aux méthodes de travail peu diplomates mais qui s'avèrent efficaces. Ce qui l'a fait remonter dans mon estime. Sa rencontre avec la mystérieuse motarde y est également pour quelque chose !

Au fil des chapitres, les investigations entraînent le capitaine (et le lecteur) de Toulouse à Rome. Il faut dire que la découverte d'un message codé venant d'un éminent chercheur, qui disparaît, apporte un grand suspense. Surtout que ce brillant homme avait fait, avant d'être éjecté de l'entreprise, une grande découverte concernant le sang artificiel.

Bref ! Vous l'aurez compris, ce roman policier m'a immergé dans des magouilles au sein du milieu pharmaceutique. Et m'a fait voyager.

Je vous souhaite une aussi bonne lecture de ce roman que celle que j'ai eu ! 😉

Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Au détour de mes recherches d'ebooks, j'ai trouvé ce polar. Après coup, je ne comprends pas ce que je mui ai trouvé. Je cherchais peut-être un roman avec "lettres" dans le titre 😅
Dans une histoire de meurtre, c'est souvent le thème qui attire, ou la façon étrange dont la victime est tuée. Dans ce cas, ces deux employés de la même boîte abattus d'une balle dans la tête et l'autre dans le coeur, ne m'ont pas vmt fait chavirer.
Par contre, l'inspecteur, lui, brute de pomme, m'a charmée immédiatement. Il m'a fait penser à Munch, pour ceux qui connaissent la série tv française. Il travaille à sa manière, dangereusement, mais efficacement.
Je n'ai regretté qu'une chose, c'est qu'il tienne le crachoir. Une autre voix aurait rythmé la lecture.
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