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Critique de Bazart


Comment écrire sur la mort du père.? Surtout quand on affaire à un père fantasque, poète, alcoolique, un père bipolaire et peu fiable. Un père qui a même été radié des carabiniers pour refus de l'ordre établi.

Un père tellement attachant et tellement vrai. Pourtant à près de cinquante ans c'est dans l'ordre des choses de perdre son père, mais Rossana est envahi par la tristesse. Ce père cinglé, bonimenteur et fragile, elle doit le faire revivre par l'écriture pour enfin comprendre l'histoire familiale.

Par petites touches Rossana Campo nous raconte la vie de ses parents, l'histoire improbable de Concetta, jeune fille pauvre du Molise, une région du sud de l'Italie, qui tombe amoureuse de Renato un terroni lui aussi mais de la lignée des Gitans di Rocco.

Entre rires et déchirements, cinquante années pour le meilleur et pour le pire. Mais l'écrivaine en est sure, c'est grâce au sang Gitan qui coule dans ses veines, grâce à ce père adoré qu'elle est devenue une écrivaine. « Mio Padre » une autofiction forte, tendre et passionnée, le bel adieu d'une fille à son père.

A noter la belle traduction française de Anaïs Bouteille-Bokobsa.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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