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Critique de Givry


Les carnets commencent en mai 1935, Camus est âgé de vingt et un an.

Ce qui frappe tout de suite, c'est sa maturité. Il a un recul incroyable et une plume magique pour synthétiser en une ou deux phrases une pensée fugace.

Camus était un homme très libre, dans ses mouvements, ses choix. Il prend le temps de contempler le soleil du soir dans la mer, d'observer la courbe du corps des femmes qui l'excitent. Ce n'est jamais vulgaire. Il les aime d'une façon désuète, regarde leurs corps et les commente, comme des oeuvres d'art, avec beaucoup d'amour.
Ces notes prises au fil de ses pensées sont des ressentis, des idées pour ses histoires, des sensations, des émotions de lecture.
Certaines phrases sont de purs bijoux, justes, allant droit au coeur.
Je n'imagine pas comment il pouvait être dans la vie courante mais toutes ces richesses intérieures devaient l'occuper beaucoup et il avait sans doute besoin d'être seul pour laisser tout ce flot de pensées s'écouler en lui.
C'est très touchant et étonnant de lire la pensée d'un homme qui savait si bien les transcrire.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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