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Critique de Eric76


Longs claviers amoureux. Poètes de l'étreinte. Petite musique de chambre.
Sous les draps blancs froissés, des rires, des caresses, une main chaude posé sur ta cuisse, et son « plus bel argument » que tu contemples, « légèrement arqué, dressé vers son nombril ».
Tu n'as plus envie de te restreindre, de te raisonner. Tu lui abandonnes « les parties secrètes de ton corps ». Tu donnes tout, sans compter. Tu ne veux plus jamais quitter « la vie haute ».
« L'incandescence ou rien ».
Dans ces moments d'étreinte, tu es Reine et il est Roi. le désir fait « chérir les petits défauts du corps de l'autre ».
Haute bassesse de l'amour qui « conjugue grandeur et fragilité, muqueuse et langue humide, danse et luxure, mots d'amour et mots obscènes, beauté et crudité ».
Puis vient la somnolence après l'amour ; l'autre qui prend une douche interminable ; les matins clairs et les fous rires ; les petits déjs pantagruéliques.
Avec lui, plus que tout, tu te sens vivante. Tu es joyeuse, et la joie te rend désirable. Tu dois être constamment relié à lui, sinon « tu étouffes, l'air te manque ». Sa vie traverse la tienne comme « une mèche enflammée semant le bonheur ».
250 courts chapitres, 250 poèmes, intenses, fiévreux, véhéments, langoureux qui rendent un hommage vibrant au désir sous toutes ses formes. Vous savez ! quand une foudre délicate vous touche au coeur, quand la « chair entre en majesté », quand vous ne touchez plus terre et que vos jours deviennent colorés.
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