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Critique de RChris


Mireille Carbonnel sait rendre les atmosphères lugubres (cf. citation) autour des cinq auteurs de thrillers réunis à Crescent House, venus chercher une stimulation pour leurs écrits. le huis clos anxieux est décrit avec efficacité.

Situé de nos jours en Arkansas, le roman fait un retour en arrière dans les années 1965 quand les personnes de couleur étaient soumises aux exactions du Ku Klux Klan qui prônait “ la suprématie blanche incarnée par des hordes de fous encapuchonnés”.

Dans les deux périodes la tension est palpable : les cinq petits blancs, oh pardon “Ils étaient cinq" (évitons le racisme du titre comme celui d'Agatha Christie !) ont des comportements étranges.
Ils vous emmèneront de mystère en mystère dans la première partie.

On est intrigué de voir également l'univers des auteurs de thrillers mis en abyme.
Dan en panne d'inspiration, Sue la “Borderline “ ou “Sorceress”, Steven “le Monsieur Bizarre”, Anton a peut-être recours à un “ghost writer" et Rachel la gentille fille.
On y retrouve l'influence des réseaux sociaux et même une blogueuse en la personne de la femme de l'enquêteur.

La deuxième partie concerne l'enquête sur l'assassinat d'une famille de cinq personnes, survenu à quelques encablures de Crescent House.

Les deux périodes et les trois narrations sans temps mort trouveront leurs liens en un final dont je n'avais deviné qu'une partie et qui nécessitera la coopération d'un officier de police et d'une psychiatre.
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