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Critique de gill


Edgar Rice, président de la National Securities Association de New-York, homme dont la fortune, la situation, le rang social étaient considérables, a été trouvé mort au matin du 19 avril dans l'appartement de Mary Dugan.
Il a été poignardé dans le dos.
Edgar Rice, pourtant bon père et bon époux, entretenait la jeune femme connue, aux "Folies où elle était vedette, sous le nom d'emprunt de Mona Tree.
Les apparences sont contre l'accusée.
A son arrivée sur le lieu du crime, l'inspecteur de police, dirigeant le service des homicides, l'a trouvée, seule, couverte de sang, près du corps, assise sur une chaise.
L'arme du crime, un couteau sur lequel ont été relevées ses empreintes digitales, semble être une preuve irréfutable.
Gertrude Rice, l'épouse de la victime, accuse !
Mais West, l'avocat de Mary Dugan, conduit sa défense, de la façon la plus méritoire et la plus honorable, jusqu'à que Jimmy, le jeune frère de l'accusée, fasse irruption à la barre...
"Le procès de Mary Dugan" est une pièce de théâtre américaine, en trois actes, écrite par Bayard Veiller.
Adaptée à la scène française par le grand avocat d'assises Henry Torrès et par Horace de Carbuccia, elle a été représentée, pour la première fois à Paris, sur la scène du théâtre de l'Apollo, le 17 janvier 1929.
La pièce est construite ingénieusement, de manière à tenir, jusqu'à son épilogue, le spectateur ou le lecteur en haleine.
Le suspens est garanti.
Certes, Mary Dugan fait une coupable bien trop évidente pour qu'elle ne soit pas innocente !
Pourtant l'épilogue, trompant les pronostiques les plus malins, réussit à surprendre.
Cette pièce policière est moderne, rapide et efficace.
La forme que lui donna la direction de l'Apollo est originale :
- les acteurs se trouvaient sur le même plan que le public censé constituer le jury,
- les entr'actes figuraient les suspensions d'audience,
- en attendant que la pièce commence des gardes républicains et des huissiers avaient envahi la scène et l'entrée du théâtre,
- à la sortie du théâtre, en fin de représentation, des camelots avaient envahi la rue, criant la dernière édition de "l'Intran" contenant le verdict,
Cet excellent 232ème numéro de "La Petite Illustration", paru en juin 1929, nous laisse entrevoir, avec ce texte intégral et ces quelques photos, combien ont pu être excitantes ces nombreuses représentations emmenées par un Harry Baur magistral dans le rôle de l'avocat-général...





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