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EAN : 978B003WPK8CK
LEF (Les Editions de France) (01/01/1930)
4/5   2 notes
Résumé :
Pièce en trois actes, d'après l’œuvre de Bayard Veiller. Préface de M. le bâtonnier Henri Robert de l'Académie française.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Edgar Rice, président de la National Securities Association de New-York, homme dont la fortune, la situation, le rang social étaient considérables, a été trouvé mort au matin du 19 avril dans l'appartement de Mary Dugan.
Il a été poignardé dans le dos.
Edgar Rice, pourtant bon père et bon époux, entretenait la jeune femme connue, aux "Folies où elle était vedette, sous le nom d'emprunt de Mona Tree.
Les apparences sont contre l'accusée.
A son arrivée sur le lieu du crime, l'inspecteur de police, dirigeant le service des homicides, l'a trouvée, seule, couverte de sang, près du corps, assise sur une chaise.
L'arme du crime, un couteau sur lequel ont été relevées ses empreintes digitales, semble être une preuve irréfutable.
Gertrude Rice, l'épouse de la victime, accuse !
Mais West, l'avocat de Mary Dugan, conduit sa défense, de la façon la plus méritoire et la plus honorable, jusqu'à que Jimmy, le jeune frère de l'accusée, fasse irruption à la barre...
"Le procès de Mary Dugan" est une pièce de théâtre américaine, en trois actes, écrite par Bayard Veiller.
Adaptée à la scène française par le grand avocat d'assises Henry Torrès et par Horace de Carbuccia, elle a été représentée, pour la première fois à Paris, sur la scène du théâtre de l'Apollo, le 17 janvier 1929.
La pièce est construite ingénieusement, de manière à tenir, jusqu'à son épilogue, le spectateur ou le lecteur en haleine.
Le suspens est garanti.
Certes, Mary Dugan fait une coupable bien trop évidente pour qu'elle ne soit pas innocente !
Pourtant l'épilogue, trompant les pronostiques les plus malins, réussit à surprendre.
Cette pièce policière est moderne, rapide et efficace.
La forme que lui donna la direction de l'Apollo est originale :
- les acteurs se trouvaient sur le même plan que le public censé constituer le jury,
- les entr'actes figuraient les suspensions d'audience,
- en attendant que la pièce commence des gardes républicains et des huissiers avaient envahi la scène et l'entrée du théâtre,
- à la sortie du théâtre, en fin de représentation, des camelots avaient envahi la rue, criant la dernière édition de "l'Intran" contenant le verdict,
Cet excellent 232ème numéro de "La Petite Illustration", paru en juin 1929, nous laisse entrevoir, avec ce texte intégral et ces quelques photos, combien ont pu être excitantes ces nombreuses représentations emmenées par un Harry Baur magistral dans le rôle de l'avocat-général...





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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Le procès de Mary Dugan" porte en soi la mystérieuse étincelle qui enflamme les spectateurs.
Cette oeuvre est irrésistible.
Elle réquisitionne l'attention, fait se crisper les doigts, battre les coeurs.
Par des procédés qui sentent Sherlock Holmes, par des personnages imaginés comme ceux des romans-feuilletons, elle ressuscite la vie...
Et quelle adresse dans le dosage !
Quelle suite de coups de théâtre amenés par des moyens simples auxquels nul n'avait pensé !
Quelle éloquence variée et souple dans ces réquisitoires et ces plaidoiries, dans ces interrogatoires dont chacun met un type en relief et fait progresser l'action selon un rythme de plus en plus entraînant !
Et quelle mise en scène originale !
(à la suite de la répétition générale, Paul Reboux écrit dans "Paris-Soir"...)
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Une salle d'audience dans le nouveau bâtiment de la cour suprême à New-York.
Une salle d'aspect austère, haute de plafond. Les murs sont gris et froids. Des colonnes noires, larges de 14 pouces, montent à intervalles réguliers, jusqu'au plafond.
A gauche et sur le devant de la scène, sur une estrade élevée, le tribunal en bois sombre.
Au pied du tribunal, le bureau du greffier.
Entre le tribunal et la rampe, une estrade très basse, pour les témoins.
Vers le centre et sur le devant de la scène, une grande table recouverte de feutre.
A droite et à gauche de cette table, des sièges : à droite pour l'accusée et ses avocats, à gauche pour l'avocat général et son substitut.
Au fond de la scène, une autre table occupée par les journalistes...
Adroite, près de la rampe, une grille en fer qui s'ouvrira pour laisser passer l'accusée.
Ni box pour le jury, ni jury.
Il n'y a pas de rideau entre la scène et la salle.
Pendant les quinze minutes qui précèdent le drame, la salle d'audience se remplit peu à peu.
Voici le scénario chronométré de cette action subsidiaire :
- 8H25.- l'huissier n° 1 est assis, sa chaise appuyée en arrière contre le bureau du greffier. Il lit et fume....
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