Dire que
Orson Scott Card est doué, je pense que je ne suis pas le premier à le remarquer.
Dans cet ouvrage (traduit en 1992 par le regretté
Emmanuel Jouanne, pour les amateurs de SF), on retrouve une bonne partie de la recette universelle de Card : mythe et famille.
Le monde médiéval qu'il a créé est vraiment très riche, et l'histoire, tant par le style que par sa densité, demande une lecture soutenue, comme c'est souvent le cas chez lui. D'une certaine façon, je n'ai jamais lu de O.S. Card à la légère.
Les liens familiaux sont la clef même de cette histoire mythique (au sens propre), et nous sommes plus proches d'Ursula le Guin que de
Terry Goodkind, pour donner une idée. Notons que l'auteur, à travers ses oeuvres (les amateurs d'Alvin le Faiseur comprendront), cultive sa fascination pour les histoires de fils d'un énième fils. J'hésite à en dire plus, inutile de fatiguer tout futur lecteur, j'ajouterai seulement: ne vous laissez pas décourager par le titre, c'est du sérieux, mais c'est du bon !
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