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Critique de ibon


Ouvrage à haute portée balistique, permettant de voler en apesanteur mais sans le balai magique d'Harry Potter. Je pense que JK Rowling a lu Orson S. Card.
L'armée a décelé un fort potentiel chez une famille modeste. Elle les autorise à faire un troisième enfant. Les deux premiers, Peter et Valentine, n'ont pas donné entière satisfaction aux différents tests pour rentrer à l'école militaire.
Alors le troisième enfant, un garçon surnommé Ender, est à son tour "acquis" par l'armée depuis sa naissance grâce à un moniteur fixé sur sa nuque.
La réussite de ce roman est de susciter l'empathie pour un écolier pas comme les autres, un petit génie à qui l'on en fait voir de toutes les couleurs. Un enfant maltraité, comme une chose qui se résume à un dossier sur le haut de la pile. Un enfant qui même s'il est très prometteur perd peu à peu ses repères.
En effet, l'armée cherche le futur commandant qui va les mener à la victoire la prochaine guerre contre les...doryphores, des extra-terrestres estampillés méchants.

Cette histoire est classée science fiction militaire mais les thèmes sont bien d'actualité avec la pression scolaire et le harcèlement scolaire.
Suivre les évolutions du petit Ender a quelque chose de terriblement palpitant car son parcours initiatique est constellé d'obstacles dont l'isolement de sa famille.

J'ai un peu retrouvé le gamin que j'étais à 11 ans (lui en a 6 dans le roman) en pension au collège dans un dortoir de 50 lits. Comme pour Ender, faisant partie de la bleusaille, nous avons du subir la violence gratuite exercée par les plus grands quand le surveillant n'était pas là...

Mieux qu'une partie de Spaceship avec une fin bluffante.
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