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Critique de darl


darl
29 novembre 2014
Ender a 6 ans lorsqu'il commence son apprentissage dans l'école de guerre. Il fait partie de cette élite dont les gênes prédestinent à une grande intelligence et sur qui reposent l'avenir de l'humanité. En effet celle-ci est menacée par la présence des doryphores, entités extraterrestres hostiles. Très vite, Ender se démarque des autres enfants de sa promotion. Sa capacité dans le jeu à faire face aux simulations d'attaques extraterrestres le propulse rapidement à une place de commandant, chef incontesté auprès de ses camarades qui le suivent et apprennent avec lui. L'objectif est simple : se former pour un jour être capable d'affronter l'ennemi et l'anéantir.

Orson Scott Card interroge différentes notions dans ce roman de science fiction : manipulation, faux semblants, communication, endoctrinement, vérité. Dans ce premier tome du "Cycle d'Ender", les doryphores sont l'ennemi. Mais pourquoi ? La réponse tombe tel un couperet : à défaut de pouvoir communiquer et se comprendre, les deux parties en lice ont préféré attaquer. Evidemment Ender ira au-delà des espérances de ses professeurs, évidemment il gagnera pour l'interêt général mais... Lorsqu' Ender entrera en communication avec la reine des doryphores, quand il apprendra que lorsqu'il jouait, ses amis se battaient pour de vrai, quand il deviendra une légende alors qu'il vient juste d'anéantir une population intelligente, alors il sera anéanti et devra vivre avec son fardeau. Son monde s'effondre, ses repères se désagrègent. L'ennemi n'était naturellement pas celui qu'Ender imaginait.
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