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Critique de Faignan


Ce troisième tome me laisse un peu dubitatif. Nous découvrons une nouvelle planète, je suis un peu déçu que l'auteur n'ait pas continué avec la Voie ce jeu sur les langues. Il s'agit peut-être d'un manque de maitrise du chinois, mais j'aurais aimé tout de même y voir des allusions. Pour rester, sur cette question des différences, j'ai aussi l'impression qu'il éprouve moins de sympathie pour le taoïsme et le confucianisme qui y sont développé que pour le catholicisme de Lusitania (de même, il ne semblait pas particulièrement apprécier le calvinisme qu'il montrait majoritaire sur Trodheim).
Ce tome fait immédiatement suite au précédent. Lusitania est en rébellion et le congrès des cents planètes, qui semble régenter toute l'espèce humaine à travers les ansibles, fait appel à un élu des dieux de la Voie pour régler un problème occasionné par Jane, l'intelligence "artificielle" alliée d'Ender et de Lusitania.
Les développements sont intéressants, la lecture est fluide. Il y a beaucoup d'interrogations métaphysiques autour de l'existence, de la nature, de la communication. Pour autant, dans le voyage, il y a quelque chose qui semble se perdre en chemin.
Encore ici, nous nous confrontons à l'autre. Les Pequenios et les humains ont été rejoints par la Reine, une doryphore échappée au massacre grâce à Ender. Les trois espèces essaient de s'entendre, mais le virus de la decolada est un problème.
Les enfants que nous avons découvert dans le tome précédent sont devenus des adultes et Ender a finalement laisser le temps faire son oeuvre. La communication est tout et face aux Arbres Pères qui communiquent instantanément, les messages ont encore tendance à se perdre et à se déformer. le catholicisme lusitanien s'est adapté aux pequenios, plus qu'eux ne se sont adaptés à lui, et des hérésies pointent en mélangeant la science et l'enseignement biblique. La communication est encore le problème du peuple de la voie, mais son traitement me laisse songeur sans que je sache réellement pourquoi.
Les dénouements et les prouesses scientifiques sur fond métaphysique me semblent simplistes.
Cette lecture me laisse un gout amer, pour autant, j'ai hâte de me procurer le dernier tome pour savoir ce que je pense vraiment de l'ensemble.
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