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Critique de Christlbouquine


Comment ne pas aimer et ne pas s'attacher aux personnages de L'Envol ?

Dans leur quête d'amour, de reconnaissance ou de rédemption ils posent chacun la question du choix, du sens qu'on donne à sa vie et du besoin d'amour qu'éprouve chaque être humain.

Barnabé, Théa, Jill, tous les trois souffrent d'un manque. Théa est en manque de sa mère et de l'amour de son père, Barnabé pleure son grand amour, et Jill, la mère de Théa, laisse à travers ses lettres à sa fille le témoignage poignant d'un amour perdu mais aussi d'un amour sublime qui transcende tout, celui qu'elle porte à Théa.

Impossible de rester indifférent devant ces rendez-vous manqués entre ces êtres abîmés, déconstruits. Théa est celle qui ira le plus loin dans sa quête en commettant un geste tragique.

L'histoire de ces personnages m'a totalement happée et j'ai souffert et espéré avec eux. Leurs failles sont totalement exposées, entraînant le lecteur au plus profond de leur esprit pour comprendre comment ces enchaînements et ces destins imbriqués ont pu conduire Théa a choisir une façon extrême d'attirer l'attention de son père, comme pour mettre fin à une suite de malédictions, d'exorciser tout ce qui a pu être douloureux dans leurs vie pour enfin connaître le bonheur.

Alia Cardyn raconte le manque d'amour sous toute ses formes. Entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre amants, elle explore toutes les facettes avec une écriture à la fois légère et précise. Elle ouvre aussi une porte sur un espoir, celui que toutes ces douleurs n'auront pas été vécues en vain et auront finalement conduit à une véritable renaissance.

Un roman profondément touchant.
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