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Critique de montmartin


Un siècle sépare les deux héroïnes de ce roman : de nos jours, Gabrielle est infirmière dans un service de néonatalogie intensive ; au sortir d'une guerre de quatre ans, en 1920, Thérèse Papillon travaille dans un dispensaire.

Gabrielle s'occupe des prématurés. Elle ne sait rien faire d'autre que soigner des bébés, elle est solitaire, c'est une femme qui ne vit pas. Au fil des années son enthousiasme s'est dilué dans les souffrances, les regards vides.

Mademoiselle Papillon rêve d'installer un préventorium pour recueillir les enfants issus de milieux défavorisés, fatigués, malnutris, ils sont la proie idéale pour la tuberculose. À force de ténacité elle va réaliser ce rêve dans l'ancienne abbaye de Valloires.

Nous allons suivre en alternance ces deux infirmières, un hommage à tous ceux qui consacrent leur vie aux autres. Il y a des livres dans lesquels on a de la difficulté à entrer ; le récit est certes bien documenté et on ne peut qu'être admiratif devant la ténacité de Mademoiselle Papillon pour sauver des enfants, mais j'ai trouvé que la vie de ce service de prématurés où travaille Gabrielle, ressemble un peu trop à une de ces nombreuses séries télé qui se déroulent dans un hôpital, avec la petite histoire d'amour qui va bien.

Je suis habituellement très sensible aux romans basés sur des personnages réels, ce qui est le cas Mademoiselle Papillon, mais l'émotion n'était pas au rendez-vous. Peut-être ce n'était pas le bon moment pour le lire.

Merci aux éditions Robert Laffont et à Babelio pour l'envoi de ce livre.
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