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Critique de Gabylarvaire


Fellside est une prison pour femme, vous y croiserez au premier regard, des gens particulièrement antipathiques.

L'ambiance est plutôt sinistre donc si vous voulez vous gondolez, passez votre chemin. Ici ce sera : culpabilité, tentative de suicide, corruption, meurtre, drogue.


Jess met le feu chez elle. Tout semble croire qu'elle cherchait à assassiner son compagnon de vie et de drogues. L'incendie tuera le petit garçon de 11 ans qui vit au-dessus de son appartement. Sa culpabilité l'incitera à ne plus vouloir vivre. Comme on l'empêche de se suicider, elle décide de ne plus se nourrir jusqu'à la mort. Détenue à l'infirmerie de la prison, c'est au dernier instant de sa vie, au cours d'un voyage astral, que Jess prend contact avec le petit garçon sous forme spectrale… Il lui réclame son aide car il est persuadé que ce n'est pas elle qui l'a tué…

Ayant une raison de vivre, Jess se rétablit et est alors envoyée avec les autres détenues. Seulement personne n'aime les tueuses d'enfant…


Mike Carey a le don de me surprendre. Pourtant ici, malgré toute ses volontés pour nous emmener vers un autre terrain, j'ai assez vite compris. Déception ? Absolument pas. Car le génie de Mike Carey réside avant tout, dans ses personnages.

Le démarrage est long et j'ai cru que j'allais abandonner. Mais j'ai tenu et fort heureusement. Les voyages à travers les rêves des détenues, en compagnie d'un fantôme, offrent un ton terriblement mélancolique et sensible. J'ai été touché par Jess, Buller, Lizzie, Passmore, McBride et quelques-unes, par les avocats prêt à tout pour défendre Jess, j'ai été furieuse contre le système carcéral, avec des directeurs et des geôliers à la morale douteuse, des prisonnières sans scrupules, même une infirmière qui devrait concrètement changer de carrière et j'ai craint pour Jess à plusieurs reprises.

Une lecture sous tension.
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