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Critique de Lycandra


Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Actes Sud pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage. Merci pour ce partenariat!

J'avais repéré ce livre pendant la rentrée littéraire grâce à sa couverture. J'aime beaucoup les couleurs et l'ambiance qui s'en dégage. Ça nous laisse présager une entrée dans un roman un peu spécial, pourquoi pas différent?
En lisant le résumé, je m'étais dit qu'il fallait que je lise ce livre. Malheureusement, j'ai été très déçue par ce roman qui n'a correspondu en rien à mes attentes.

La chimie des larmes est un livre qui traite de la résilience par le biais de l'art. On suit deux personnages à deux époques différentes. Tout d'abord, il y a Catherine, une femme qui perd son amant et qui va se réfugier dans la restauration d'un automate construit par Henry Brandling. Automate qu'Henry Brandling décide de faire construire - et cherchera tous les moyens pour arriver à ses fins - pour son jeune fils mourant.

Alors... Franchement j'ai pas bien compris où l'auteur a voulu nous emmener... L'objet central de ce roman est bien évidemment le processus du deuil et notre capacité de résilience. Mais pour moi la souffrance de Catherine a été que superflue. Je m'explique: le roman commence par l'annonce de la mort à Catherine de son amant. Pendant quelques jours, elle est complètement déphasée, déprimée et pire encore. On ressent vraiment la douleur de cette femme aux travers des lignes. Mais j'ai trouvé que l'auteur s'éloigne rapidement de cet état. D'ailleurs, chaque phases du deuil est assez expéditive... Dès le milieu du roman, on sent la tristesse mais, j'sais pas, rapidement. La douleur est là sans vraiment y être. J'ai trouvé ça bizarre, vu la manière dont elle parle de son amant, qu'elle arrive si rapidement à commencer à se relever. Bof.
Concernant Henry, son fils est malade, on sent également qu'il en souffre mais la construction de l'automate prend peu à peu la place de sa douleur. C'est une obsession.

le travail de résilience de Catherine est bien montré par le biais de la lectures de carnets laissés par Henry. Ils retracent son "aventure" pour la construction du cadeau pour son fils. On s'en que de lectures en lectures, Catherine voit dans ses carnets un moyen d'aller mieux, et elle se focalise de plus en plus dans son travail. Cependant, ces deux histoires parallèles laissent en moi une sensation d'inachevée J'aurai aimé de la part de l'auteur qu'il nous fasse part de plus d'impression de Catherine concernant ces écrits. Et peut être que le fils d'Henry est une plus grande place dans le roman autre que " mon fils est malade, je souffre je dois lui construire un canard".

Les carnets sont d'ailleurs quelque chose d'assez compliqués à suivre. le récit comporte une certaine irrégularité dans le style et la fluidité. Les passages en 2010 sont clairs et efficaces alors que ceux au XIXème siècle sont confus et finissent par s'essouffler Jusqu'à m'avoir entraîné un total désintérêt. C'est dommage :/
La structure fait que je me suis vraiment ennuyée. Je m'attendais à retrouver autre chose dans ce roman. Une certaine force derrière cet automate. Un certain mystère. Au final, on voit très peu ce fabuleux objet qui s'effondre sous tous ces chapitres.
Je n'ai pas bien compris pourquoi l'auteur a autant détaillé les passages au XIXème siècle avec des choses sans grand intérêt. Il n'allait pas toujours à l'essentiel et ça m'a vachement perdu dans ma lecture!

Ce roman m'a déçu, il n'a pas su me toucher. La lecture a été éprouvante. Je me suis ennuyée et à certains moments de ma lecture, il fallait fournir une concentration qui m'a gâché le plaisir. Ça aurait pu être une jolie histoire pleines d'émotion. Dommage!

Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
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