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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le synopsis m'a beaucoup intéressé.
Je viens de tourner la dernière page et j'en ressors au finalement mitigée.
C'est bien écrit,l'histoire est plutôt intéressante, mais les axes de cette dystopie sont finalement assez classiques, rien de neuf.
L'héroïne bien qu'elle soit attachante, est plutôt passive, acceptant relativement bien toutes les contraintes dues au protectorat et à sa condition de femme. La prise de conscience par la littérature (Ça, c'est chouette ! ) met finalement du temps à se faire et je me suis ennuyée un bon bout du roman (même si c'est probablement plus plausible que cela se fasse de manière lente plutôt que du jour au lendemain), et finalement, ce n'est que la dernière partie du roman, qui m'a vraiment plu.
Le roman s'achève brutalement sur une dernière action de Rose sans voir qu'elles vont être les conséquences à la fois pour elle et pour l'Angleterre. C'est à la fois intelligent et frustrant.
Bon, il est vrai qu'on se doute très fortement de ce qui va lui arriver et en cela, elle rejoint le destin de ces héroïnes qu'elle aime tant lire.
J'aime en tout cas l'idée de l'auteur que la littérature peut changer les gens et leur façon de percevoir le monde.


Une bonne lecture, mais qui a quelques défauts.
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Windowland a un synopsis qui accroche: Une uchronie dystopique, basée sur une victoire de l'Allemagne nazie, la capitulation de la Grande Bretagne et la collaboration de ses élites au Régime.
Il est malheureusement difficile de trouver l'originalité entre 1984 et le Meilleurs des Mondes, et l'on peine à s'extraire de ces deux pôles.
Alors oui, imaginer la visite d'un Leader nazi à Londres en 1953 permet de tirer quelques ficelles intéressantes, mais l'histoire souffre de nombreuses facilités narratives et le style est très classique.
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Un récit qui a des allures de Servante Écarlate avec des similitudes sur la place des femmes et l'emploi de prénoms pour nommer les castes.
Tout l'intérêt ici est que l'auteure tisse son récit sur la trame de l'Histoire, ressuscite les personnalités SS et l'idéologie nazie :
la WW2 s'est achevée en 1940 sans intervention américaine, sans rupture du pacte germano-soviétique, et la Grande-Bretagne ayant pactisé avec l'Allemagne vit sous protectorat, dans un système où les femmes sont classées selon leur capacité reproductrice pour développer la race aryenne.
C'est intelligemment construit, très plausible dans le déroulement, dans la désinformation et l'endoctrinement.
Le propos sur la réécriture de l'histoire et de la littérature nous touche de près et fait réfléchir.
La fin un peu abrupte pourrait ouvrir sur une suite...
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J'aime bien les uchronies, donc cette alliance entre l'Allemagne SS (il n'est jamais écrit le mot nazi dans tout le roman) et le Royaume-Uni débutée fin 1930 jusqu'au présent du récit (1953) m'a intéressé.
Même si ça ressemble énormément à 1984 d'Orwell.
Lorsque je dis énormément, on a tout de même la protagoniste qui bosse comme correctrice de littérature pour que les livres écrits avant l'Alliance se conforment avec l'idéologie du régime.
Alors oui, on se concentre spécialement sur le statut de la femme dans ce livre. Elles sont classées en 5 catégories nommées d'après les femmes que Hitler (il ne sera non plus jamais nommé dans tout le livre) a aimé/rencontré. du style, les femmes destinées à être mère sont dans la catégorie du prénom de la sienne. Très sain.
La protagoniste est une femme de première catégorie et elle va être obligée de côtoyer la dernière, celle des veuves enfermées dans des ghettos et vivant dans la pauvreté la plus misérable.
Livre très politique, forcément féministe au vu du sujet, il n'arrive toutefois pas à éclipser son prestigieux ancêtre ni à apporter réellement du neuf. Les péripéties n'arrivent réellement qu'à la dernière partie du roman et, même si on ne s'est pas spécialement ennuyé avant, ça vient un peu tard.
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