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Citations sur Le Sonneur des halles (11)

La vie est dure, mab, et plus d'une fois tu la trouveras injuste et cruelle, mais personne n'a le choix. Elle est faite de bonheur et de malheur, et la joie serait insipide si elle n'était pas émaillée de moments de peine. Il nous faut accepter les deux, parce que c'est dans la nature des hommes de rire et de pleurer tour à tour.
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Tu sais père, la guerre, c'est l'Ankou du nouveau temps; il ne tue pas tout le monde, il choisit ceux dont il fait la moisson en n'oubliant pas de dire à ceux qu'il épargne que leur tour ne tardera pas à venir.
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Tu sais, il y a des fois où on pleure parce qu'on n'arrive pas à rire.
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Avant de te connaître, je ne pensais pas que ce serait en si bonnes mains. Ma bombarde a été mon ami toute ma vie. Personne mieux qu'elle n'a jamais su chanter mes joies et pleurer mes peines. Continue, mab, à la faire vivre, toujours, toujours.
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Quand on commence à se demander pourquoi on vit, on va souvent chercher de nouvelles raisons à son existence dans celle des autres.
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Mais si on fait comme avant, c'est que ça nous a fait plaisir.
Sans doute. ..mais pas seulement; il y a là des forces qui nous dépassent, un feu secret qui couve au fond de chacun de nous sans qu'on le sache, et qui vient de la nuit des temps. Le jour où la flamme s'éteindra, l'homme perdra son âme et il sera de nulle part.
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Je me demande si la vie ne prend pas un malin plaisir à se répéter ou si l'autre là -haut manque d'imagination. . .
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Alors tu comprends, Fanch, j'ai peur ! Tu entends? J'ai peur et je sais désormais, j'aurai toujours peur. Si je pouvais, je me casserais la rotule comme toi, pour ne pas avoir à retourner dans cette boucherie, mais depuis que j'ai vu tant de souffrance autour de moi, je sais ce qu'est la véritable douleur et j'ai peur d'avoir trop mal. Et puis de toute façon, ils me retrouveraient et m'executeraient pour avoir essayé d'échapper à leur guerre. ..
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Ce matin du 3 juillet 1892, on égorgeait une soue de pourceaux en Vannes. C'était la seule explication possible au vacarme qui tourbillonnait dans les ruelles encaissées accédant à la place de l'Hôtel-de-Ville. Cependant la criaillerie était bizarre. Il s'y mêlait des gémissements aigus et des grognements plus rauques, comme si les bêtes qu'on immolait étaient de deux espèces différentes. Les habitants des maisons le long du parcours pointaient un air éberlué sur le seuil de leur porte. D'habitude si hardis et si curieux, les enfants hésitaient à se précipiter pour aller voir. Il se tenait bien un rassemblement de musique en cette journée radieuse, des affiches avaient été placardées, qui annonçaient un concours de binious, mais ce n'était tout de même pas cela qui résonnait dans Vannes ensoleillée !
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Se quitter est un mot ; il ne prend son véritable sens qu'au moment précis où les corps se séparent, où les yeux se croisent une dernière fois avec, en filigrane, le risque de ne plus jamais se revoir.
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