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Critique de Pois0n


Ce septième tome de Calendar Girl souffle le chaud et le froid, pour finalement se terminer sur un gros bof. Que s'est-il passé ? Les choses commençaient pourtant bien : certes, Mia reprend le travail, désormais remise physiquement des évènements de Juin... mais pas mentalement. Audrey Carlan n'a pas balayé d'un revers de la manche ce qu'a vécu Mia, le traumatisme est réel et constitue même la première des deux intrigues du tome. Une très bonne surprise, c'est bien géré, même si chaque flash-back donne le droit de relire parfois plusieurs pages du tomé précédent au milieu de celui-ci.

A côté de ça, la nouvelle mission de Mia Ange Gardien s'appelle moins Anton le latin lover qu'Heather, son assistante/manager/agent/femme à tout faire/meilleure amie. On s'éloigne donc cette fois-ci des intrigues sentimentales au profit d'un problème purement professionnel. Heather a beau apprécier Anton, elle a surtout conscience de faire le boulot de trois personnes sans être payée pour ni reconnue à sa juste valeur. Sachant qu'à côté, on lui propose le poste de ses rêves, le dilemme moral est réel. La jeune femme est une véritable bouffée d'air frais, prouvant qu'un personnage féminin peut avoir un rôle autre que romantique.
Anton se révèle quant à lui très sympathique, étonnamment compréhensif par rapport à ce qu'a vécu Mia.

… Pas comme Wes, qui démarre au quart de tour. La seconde moitié du tome voit en effet revenir le californien et à partir de ce moment-là, l'histoire, qui tenait jusque-là debout, se casse la margoulette en beauté. C'est bien simple, le développement de la relation entre Mia est Wes est ce qu'il y a de plus réussi, c'est dire si le reste est aux fraises. Le trauma de Mia ? Aux oubliettes à la seconde où elle retrouve les bras de son homme. Après avoir passé cent pages à ne parler que de ça ou presque. Mais non, soudain Mia peut de nouveau laisser n'importe qui la tripoter, devient capable de se mettre à poil devant tout le monde... crédibilité, quand tu nous tiens. Quant à Wes lui-même, il se révèle carrément toxique dès lors qu'il demande à Mia la liste complète de ses clients et si elle a couché ou non avec eux. Pendant une demi-seconde, j'avais pourtant réussi à trouver leur couple mignon, mais non, là j'ai juste envie de secouer Mia en lui disant de se barrer en courant.

Enfin, la fin du tome ne relève pas le niveau, l'amorce du suivant laissant deviner beaucoup trop de choses... J'espère qu'Audrey Carlan nous a lancés sur une fausse piste et que ce n'est pas ce que les indices gros comme des maisons laissent penser, car sinon, c'est le TGCM (« ta gueule, c'est magique ») le plus bancal que j'ai jamais vu... Espérons qu'elle ne soit pas tombée dans cette facilité-là.
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