En ce temps-là, il nous arrivait d'entendre encore des chansons dans le genre de celle-ci:
"A quoi bon quitter la chaumière
dit l'homme en les arrêtant
Depuis quand pour labourer la terre
A-t-on besoin d'être savant?
Que vous servira la science
Fera-t-elle mûrir les épis?
Elle fera germer l'espérance
Répondirent tous les petits."
C'est toujours étonnant de rencontrer dans les pays des hommes qui ne pensent pas comme les autres, ça l'est d'autant plus qu'ils sont rares...
Dans ces conditions qui peut savoir comment voter et pour qui ? Celui qui le sait a bien de la chance, moi je n'y vois qu'un pis-aller. En définitive, les français n'ont d'autre choix que de voter pour le moins mauvais, chacun selon son coeur. Où est le progrès dans tout ça ? Où est l'ouverture ? Où est l'homme et la dignité de l'homme ?
"Méfiez-vous des politiques, méfiez-vous des beaux parleurs, efforcez-vous de juger par vous-mêmes et surtout, profitez des beautés de la vie." Tel était le message que j'essayais de leur faire comprendre, pendant dix-sept ans, dans le village où j'étais née et où j'avais vécu.
Quand tu désertes ou que tu refuses de te soumettre tu dis non à tout le système. Tu dis non aux richards qui ont décidé la guerre, tu dis non aux marchands de canons, tu dis non aux colonels qui sont les valets des premiers et tu dis non aux curés qui leur donnent la bénédiction. La guerre c'est la sauvagerie étatisée et la première victime c'est celui qui s'en va la faire, les ouvriers et les paysans, ceux qui comme ton frère s'en vont se battre parce qu'ils ne savent pas.
Apprendre à lire car lire c’est se fortifier l’esprit avec l’esprit des autres, s’imbiber le cœur de sentiments qui vous agréent, c’est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s’accordent avec les siens ou s’en séparent.
Ce fut un été formidable, nous vivions simplement, nous étions très près de la nature, heureux et riches de ce que nous faisions.
On parlait bien du temps d’avant 14 comme d’une époque révolue. Les anciens vieillissaient, les jeunes s’émancipaient et, insensiblement, les progrès techniques apportaient des améliorations dans les conditions de vie. Mais ce changement était difficile à percevoir dans le cours ordinaire de la vie. Les habitudes et les coutumes acquises au cours des siècles avaient la solidité des vieilles chemises de chanvre que nous fabriquions autrefois, elles résistaient à l’usure du temps.
La méchanceté et la calomnie m’ont toujours fait très peur car on ne peut jamais en prévoir les limites.
Les gens sont terribles, ils ne peuvent s’empêcher de prendre un malin plaisir à faire circuler les mauvaises nouvelles.