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Critique de Godefroid
Marco Buratti 5 : le Maître des noeuds (2002)
Nous retrouvons avec grand plaisir l'Alligator, l'enquêteur au grand coeur (si on peut dire), qui se lance à la recherche d'une superbe femme d'origine allemande, épouse d'un drôle de lascar féru de sado-masochisme. La belle Helena se vendait comme modèle SM (pour faire des photos), et la voilà qui tombe entre les mains d'un gang de pervers haut de gamme qui, plus encore que la plupart des adeptes de ce milieu, cultive une clandestinité absolue. A ses côtés, Marco Buratti (l'alligator) a toujours son pote Beniamino Rossini, qui a passé le cap de la soixantaine sans que ses redoutables réflexes s'en trouvent émoussés, ainsi que l'idéaliste obèse et cador de l'informatique Max la Mémoire.
D'année en année, les romans de Carlotto se maintiennent à un très haut niveau qualitatif. Toujours cette écriture directe et précise qui frappe au bon endroit, exempte de toute vanité. Et ça fait du bien de voir chez un européen ces qualités que l'on pouvait croire confinée chez les auteurs de romans noirs nord américain. L'enquête est empreinte d'un certain classicisme, mais le résultat est captivant et comble les espérances du lecteur le plus exigeant dans ce domaine. le fond politique – la dénonciation des immondes exactions policière du régime Berlusconien – ajoute à l'intérêt de ce (toujours) trop court récit.
Nous retrouvons avec grand plaisir l'Alligator, l'enquêteur au grand coeur (si on peut dire), qui se lance à la recherche d'une superbe femme d'origine allemande, épouse d'un drôle de lascar féru de sado-masochisme. La belle Helena se vendait comme modèle SM (pour faire des photos), et la voilà qui tombe entre les mains d'un gang de pervers haut de gamme qui, plus encore que la plupart des adeptes de ce milieu, cultive une clandestinité absolue. A ses côtés, Marco Buratti (l'alligator) a toujours son pote Beniamino Rossini, qui a passé le cap de la soixantaine sans que ses redoutables réflexes s'en trouvent émoussés, ainsi que l'idéaliste obèse et cador de l'informatique Max la Mémoire.
D'année en année, les romans de Carlotto se maintiennent à un très haut niveau qualitatif. Toujours cette écriture directe et précise qui frappe au bon endroit, exempte de toute vanité. Et ça fait du bien de voir chez un européen ces qualités que l'on pouvait croire confinée chez les auteurs de romans noirs nord américain. L'enquête est empreinte d'un certain classicisme, mais le résultat est captivant et comble les espérances du lecteur le plus exigeant dans ce domaine. le fond politique – la dénonciation des immondes exactions policière du régime Berlusconien – ajoute à l'intérêt de ce (toujours) trop court récit.
