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Critique de nanonoel
Est-ce normal d'être morte de rire alors que le mec vient de se faire plaquer ? Ou d'éprouver 15 pages plus loin une si grande tristesse alors que 5 minutes plus tôt je riais aux éclats ?
C'est tout le talent de Mia Carlson : de l'humour mais aussi une grande maîtrise de la psyché humaine et l'art de lui faire illuminer les pages de son roman.
Jesse est drôle mais Jesse a une nette tendance à la déprime et au dénigrement de soi. Il est incroyablement négatif: sur lui, sur sa vie et sur ses relations. L'auteur réussit avec maestria à faire vivre son héros, entre humour, manque de confiance, dégoût de soi et sorte de renaissance (ou même naissance tout court !). Comme un yoyo, les pensées de Jesse vont et viennent sans cesse et dans tous les sens, au gré de ses hauts et bas émotionnels. C'est déjà ce que j'avais trouvé exceptionnel dans le roman Love in the kitchen, cette capacité à dessiner le caractère des personnages et faire en sorte que chaque petit détail de celui-ci transparaisse dans un mot, une phrase, un geste. Mia n'a pas besoin de nous dire que Jessy déprime, voire pire, tout dans son attitude le crie ! Et j'avoue avoir éprouvé un immense chagrin et beaucoup de tendresse pour ce personnage qui se cherche désespérément et pourrait bien finalement se trouver, sur une plage du Costa Rica, entre sauvetage de tortues et premier amour.
C'est définitif, je peux certifier que Mia a ce quelque chose en plus. Une plume talentueuse certes mais surtout un don pour transcender ses personnages et leur donner une telle consistance qu'on a l'impression de pouvoir les toucher du bout des doigts, du coeur et de l'âme. Ici, Jesse prend presque toute la place et quelle place !! Cette histoire remue et fait verser quelques larmes. On passe de sentiments euphoriques en abattement profond, en symbiose avec notre petit Français perdu à l'autre bout du monde, pour se rapprocher d'un père qu'il n'a jamais connu et peut-être mettre enfin sa vie sur de bons rails. Et ce n'est pas si simple… A l'introspection de Jesse, fil conducteur de l'ensemble du récit, Mia ajoute de belles descriptions des activités de bénévole au service des tortues en danger. J'aime quand les auteurs vont au fond de tous les sujets de leurs romans sans que la romance prenne tout l'espace au détriment du reste. Cela forme un tout, chaque thème indissociable des autres, pour former un ensemble harmonieux qui me laisse déjà nostalgique alors que j'ai tourné la dernière page…
Bravo Mia pour ce roman qui confirme tout le bien que j'avais pensé de toi à ma première lecture. J'ai souri et pleuré avec Jesse (peut-être que j'aurais aimé aussi le remplacer entre les bras/draps d'un certain Alonsito mais ceci est un autre débat !!) comme je l'avais fait avec Paul et Paolo, le paysage idyllique en prime… Tu as un vrai don avec l'humain, ses comportements et ses humeurs, et j'ai hâte de découvrir où tu vas nous emmener la prochaine fois !
C'est tout le talent de Mia Carlson : de l'humour mais aussi une grande maîtrise de la psyché humaine et l'art de lui faire illuminer les pages de son roman.
Jesse est drôle mais Jesse a une nette tendance à la déprime et au dénigrement de soi. Il est incroyablement négatif: sur lui, sur sa vie et sur ses relations. L'auteur réussit avec maestria à faire vivre son héros, entre humour, manque de confiance, dégoût de soi et sorte de renaissance (ou même naissance tout court !). Comme un yoyo, les pensées de Jesse vont et viennent sans cesse et dans tous les sens, au gré de ses hauts et bas émotionnels. C'est déjà ce que j'avais trouvé exceptionnel dans le roman Love in the kitchen, cette capacité à dessiner le caractère des personnages et faire en sorte que chaque petit détail de celui-ci transparaisse dans un mot, une phrase, un geste. Mia n'a pas besoin de nous dire que Jessy déprime, voire pire, tout dans son attitude le crie ! Et j'avoue avoir éprouvé un immense chagrin et beaucoup de tendresse pour ce personnage qui se cherche désespérément et pourrait bien finalement se trouver, sur une plage du Costa Rica, entre sauvetage de tortues et premier amour.
C'est définitif, je peux certifier que Mia a ce quelque chose en plus. Une plume talentueuse certes mais surtout un don pour transcender ses personnages et leur donner une telle consistance qu'on a l'impression de pouvoir les toucher du bout des doigts, du coeur et de l'âme. Ici, Jesse prend presque toute la place et quelle place !! Cette histoire remue et fait verser quelques larmes. On passe de sentiments euphoriques en abattement profond, en symbiose avec notre petit Français perdu à l'autre bout du monde, pour se rapprocher d'un père qu'il n'a jamais connu et peut-être mettre enfin sa vie sur de bons rails. Et ce n'est pas si simple… A l'introspection de Jesse, fil conducteur de l'ensemble du récit, Mia ajoute de belles descriptions des activités de bénévole au service des tortues en danger. J'aime quand les auteurs vont au fond de tous les sujets de leurs romans sans que la romance prenne tout l'espace au détriment du reste. Cela forme un tout, chaque thème indissociable des autres, pour former un ensemble harmonieux qui me laisse déjà nostalgique alors que j'ai tourné la dernière page…
Bravo Mia pour ce roman qui confirme tout le bien que j'avais pensé de toi à ma première lecture. J'ai souri et pleuré avec Jesse (peut-être que j'aurais aimé aussi le remplacer entre les bras/draps d'un certain Alonsito mais ceci est un autre débat !!) comme je l'avais fait avec Paul et Paolo, le paysage idyllique en prime… Tu as un vrai don avec l'humain, ses comportements et ses humeurs, et j'ai hâte de découvrir où tu vas nous emmener la prochaine fois !
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