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Citations sur Une si parfaite comédie (21)

- Cade Winston, en buvant ce verre, tu t'engages solennellement à dégoter ce soir le numéro de téléphone d'une fille. Si tu échoues, que les dieux de l'ivrese t'infligent la plus faible tolérance à l'alcool qu'aucun homme n'aura jamais connue, une tolérance si faible que même un bébé anorexique pourrait te faire rouler sous la table.
J'ai éclaté de rire et pris mon verre.
- Ca éxiste pas, les bébés anorexiques.
- Qu'est-ce que tu en sais? Je suis sûr qu'ils détestent qu'on leur pincent le gras des fesses en se félicitant de leur mine rebondie. De quoi développer de sérieux troubles alimentaires, tu peux me croire.
J'ai vidé ma tequila, juste pour lui clouer le bec, puis j'ai admis:
- Un numéro de téléphone, c'est dans mes cordes.
Il a souris et rempli mon verre.
- Si tu m'annonces que la malédiction suivante est l'herpès, je te préviens, j'arrête tout de suite.
Il m'a tendu mon verre en riant.
- Détends-toi, Winston, ce genre d'ennui ne dépend que de toi et de ton haricot géant!
C'était malin. Maintenant, je ne pourrais plus jamais raconter l'histoire de Jack aux gosses dont je m'occupais sans chopeer un fou rire.
- J'espère que tu n'auras pas d'enfants avant longtemps, Milo.
- Qui te dit que je n'en ai pas déjà semé quelques-uns?
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C'était la première fois qu'une fille me giflait. Et j'étais certainement le seul prétendant au monde, fictif ou pas, à être giflé par sa promise pour avoir plu à ses parents.
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La vie est trop courte pour perdre son temps à réfléchir.
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Un sourire plein de fourberie s’étirait sur les lèvres de Max.
Et la gifle est partie d’un coup.
Elle ne m’a pas fait mal. Pas vraiment.
La sensation était d’ailleurs étrangement surréaliste. Comme si j’avais été projeté à travers un pare-brise. C’était la première fois qu’une fille me giflait. Et j’étais certainement le seul prétendant au monde, fictif ou pas, à être giflé par sa promise pour avoir plu à ses parents
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- Il t'arrive de ne plus te supporter, Golden Boy ?
- Parfois, oui. Et toi ?
Son honnêteté me donnait envie de me confier, moi aussi.
Inspirer.
Expirer.
- Oui, tout le temps.
Nous avons continué de marcher en silence, et, bizarrement, c'était confortable. Je regardais les façades des immeubles, les trottoirs inégaux, les lumières dans les appartements... Je connaissais bien ce chemin, c'était pourtant la première fois que je faisais attention à ce qui m'entourait.
C'était surprenant.
- Tu crois que tout le monde est comme ça, ai-je repris, ou c'est nous qui avons un problème ?
Il n'a pas répondu tout de suite.
- Personne n'en parle, mais je crois que tout le monde est comme ça, même les gens heureux. C'est dur de vivre, et plus le temps passe, moins c'est facile. Alors on s'arrête, on ferme les yeux, on va faire un jogging, ou on prend une longue douche. Ca permet d'oublier qui on est, ce qu'on doit faire tous les jours.
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Elle me faisait penser aux nymphes qui peuplent les pièces de Shakespeare. Elle m'offrait aussi, libre et d'une beauté presque surnaturelle, le tableau le plus érotique que j'aie jamais vu. J'étais sûr de ne jamais l'oublier et je n'allais plus tenir très longtemps.
Ses mains sont revenues sur mon torse, ses ongles m'ont éraflé, et j'ai bondi vers elle. Elle a jeté la tête en arrière et, en même temps que son cri, mon univers s'est désintégré avec le sien.
Elle est retombée sur moi, le regard voilé. Je l'ai serré dans mes bras, et, tandis que les derniers frissons de plaisirs nous traversaient, je mes suis assis sans la lâcher.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés enlacés, front contre front, les yeux dans les yeux. Quelques secondes, des heures ou des années, tout ce que je sais, c'est que je n'avais plus envie de bouger. Nos corps s'emboîtaient parfaitement comme deux morceaux de puzzles. Comme deux moitiés d'un tout enfin réuni.
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Je l’avais vue entrer avec son petit copain. Ils respiraient l’assurance et, malgré leur allure un peu trop ouvertement provocante, la désinvolture. Lui était tout en noir, yeux, cheveux, vêtements, tatouages. Tous les motifs que je pouvais voir – une collection de têtes de mort, de pistolets et de coups-de-poing américains – étaient morbides ou agressifs. Elle, en revanche, était lumineuse. Du rouge vif de ses cheveux à la teinte de son rouge à lèvres, en passant par la couleur des dessins sur sa peau. De petits oiseaux volaient le long de son cou, et ce qui ressemblait à la cime d’un arbre émergeait du décolleté en cœur de sa robe années 1950.
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Il m’a souri.
— On fait la paix ?
J’ai opiné juste avant de recevoir le coussin en pleine figure.
— À partir de maintenant, a-t-il cru bon de préciser.
— Persécuteur.
— Menteuse.
— Crétin.
— Adorable.
— Tu es nul en insultes.
— Tu fais la grimace chaque fois que je prononce ce mot, alors ça compte.
— Golden Boy.
— Angry Girl.
J’ai souri. Il n’était pas seulement charmeur, il avait aussi le don de désamorcer mes colères.
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- La douleur nous transforme, a-t-il murmuré au bout d'un moment. La mienne m'a poussé à être parfait, pour que plus personne ne veuille jamais me quitter.
- La tienne t'a rendu généreux, la mienne m'a seulement rendue aigrie et révoltée.
[...]
- Elle nous a faits tels que nous sommes.
- Golden Boy et Angry Girl
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Alors j’ai fermé les yeux et, légèrement étourdie, je me suis laissée porter par la musique. J’avais des picotements partout, parce que j’étais pratiquement sûre qu’il continuait de me regarder, mais je préférais imaginer l’éclat de son regard plutôt que de le voir et sentir mon pouls s’emballer. Et puis danser me détendait.
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