Le Trou du diable

Chez Sous la Cape, on publie des textes intrigants et originaux. L'Alice de Lewis Carroll suivait le lapin blanc toujours en retard : chez son paronyme, Alice se caresse avec son lapin en peluche mais, au couvent, cela ne se fait pas, et si les soeurs vous surprennent, c'est la correction assurée.
Après avoir été châtiée, Alice pleure dans sa chambre. le lapin aux airs de diable prend vie : il propose à Alice de venir avec lui car son "petit-doigt (lui) a dit qu'(elle) aimait les lapins"... Sans hésiter, la jeune fille le suit et elle va vivre des aventures érotiques.
On reconnaît des personnages d'Alice au pays des Merveilles, mais ils initient ici Alice au sexe : une main de gloire qui s'enfonce entre ses cuisses, une chenille qui veut qu'on la mange, un chapelier qui l'aurait bien gardée avec lui pour ce qu'elle a su lui faire...
Le texte est court et bien écrit. On regretterait presque de ne pas avoir la transposition entière du livre de Lewis Carroll! le sexe n'y est pas dit de manière crue. C'est d'une retenue bienvenue. Les merveilles cuniculaires d'Alice sont à découvrir sans hésiter.
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