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Critique de FabtheFab


Stanislas Danner est L'Enchanteur, il manipule les gens avec art et résout ainsi les problèmes de ses camarades de lycée. C'est le blanc de l'équipe. Ses aventures sont racontées par son ami, Mohammed Habes après l'année extraordinaire qu'ils ont vécue. Mo' est le maghrébin de l'équipe. Leur camarade Daniel Larochelle, un garçon noir, petit et gros, est atteint d'un cancer et il lui reste un peu moins d'un an à vivre. Stan lui a promis un spectacle, la mise en scène du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. Ils sont aidés par leurs amis, David, un jeune juif artiste et fragile et Jenny, une fille tout en muscles. Mohammed a perdu ses parents quand il avait huit ans et il a été élevé par son oncle Mehdi et sa femme Isabelle dans une librairie, c'est l'intellectuel de la bande. Durant la préparation de cet événement hors normes au sein de leur petite ville, ils sont confrontés d'une part à un climat de défiance car un groupe de fascistes sème la terreur en faisant croire à des actes délinquants des jeunes des cités et d'autre part à une montée de la terreur avec un monstre qui assassine des adolescents.

Stephen Carrière est à la fois éditeur et auteur. Il a repris les éditions Anne Carrière, la maison de sa mère et il est par ailleurs le petit-fils de Robert Laffont. Il a publié Une vieille querelle en 2004 et Comme des héros sans guerre en 2006 chez Albin Michel. Il a aussi traduit les Dr Seuss en jeunesse pour leur réédition chez Le Nouvel Attila.

Il ne s'agit pas d'un roman pour la jeunesse mais d'un roman ayant pour protagonistes de grands adolescents voire de jeunes adultes. L'intrigue principale montre comment une bande d'adolescents organise un spectacle pour dire adieu à son camarade atteint d'un cancer devenu incurable. Cependant, s'y ajoutent deux autres histoires, celle du monstre qui tue de jeunes adolescents de manière horrifique et les complots d'une bande de néo-nazis qui terrifient la cité. Aussi, le narrateur, le jeune Mo', élevé par son oncle et sa tante libraire, se perd dans de nombreuses considérations sur Shakespeare, le Golem ou la vie politique. de ce fait, le roman peut intéresser pour l'ensembles des réflexions qu'il suscite mais il reste peu dynamique, il y a peu de dialogues ; les personnages peuvent sembler stéréotypés et en sont de ce fait moins attachants et les moments de suspense perdent aussi de leur saveur dans ce mélange de registres.
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