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Critique de ladesiderienne


Ma découverte de Donato Carrisi ne se déroule pas comme prévue. Après la surprise très positive de son premier roman "Le chuchoteur", j'avais trouvé "L'écorchée" plutôt moyen et voilà que je frôle pratiquement la déception avec "Malefico". Ma critique va sans doute faire tâche au milieu de tous les avis généralement positifs.

Pour commencer, j'adresse un message aux éditeurs. Par respect pour le lecteur, ce serait bien de signaler dans la quatrième de couverture d'un livre, qu'il est la suite d'un autre. Ici en l'occurrence, ce roman est la suite du "Tribunal des âmes" (que je n'ai pas lu) et aucune mention n'est inscrite. Je sais que je me répète, mais j'ai horreur de prendre le train en marche. Personnellement, cela me gêne énormément. Dés le début de "Malefico", je n'ai pas accroché à l'histoire en découvrant que les deux héros Marcus et Sandra avaient déjà un passé commun. Les flashbacks que l'auteur se sent obligé de faire pour ceux qui comme moi n'ont pas lu le premier opus, cassent le rythme de l'intrigue. J'adore les thrillers ésotérique, mais là, je n'ai pas cru un instant aux pouvoirs extraordinaires de ce prêtre pénitencier (mais peut-être sont-ils d'origine divine ?). J'aurais aimé aussi en savoir un peu plus sur l'origine de son amnésie.
La trame de fond est pourtant intéressante et l'idée que l'Église protègerait le Mal pour augmenter le nombre de croyants ("le mal amplifie la foi") est assez jubilatoire à mes yeux... mais je ne sais pas si la faute incombe à l'auteur ou au traducteur, le style est lourd, l'histoire complexe. Les personnages sont nombreux, les évènements disparates, beaucoup de scènes se répètent. Si on ajoute à cela mon manque de concentration, vous ne serez pas étonné de savoir que je n'ai pas réussi le puzzle de la fin qui m'aurait permis de tout remettre dans l'ordre.

Même si j'ai aimé les quelques découvertes que j'ai faites sur les prêtres pénitenciers et sur les secrets du Vatican, c'est l'ennui qui a prédominé dans cette lecture à laquelle j'accorde péniblement un 8/20.
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