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Citations sur Malefico (192)

Tu vois, Marcus, dans toutes les grandes religions monothéistes, Dieu est bon et méchant, bienveillant et vengeur, compassionnel et sans pitié. Il en est ainsi pour les juifs et les musulmans. Les chrétiens, en revanche, à un moment de leur histoire ont distingué Dieu du Diable… Dieu ne devait être que bon, forcément bon. Et aujourd’hui encore, nous payons le prix de ce choix, de cette erreur. Nous avons caché le diable à l’humanité, comme quand on cache la poussière sous un tapis. Pour obtenir quoi ? Nous avons absous Dieu de ses péchés uniquement pour nous absoudre nous-mêmes.
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La question est tout autre : qu'est ce qu'un homme ? Ne pouvant savoir qui il est réellement, nous le jugeons sur ce qu'il fait. Le bien et le mal sont notre baromètre de jugement. Mais est-ce suffisant ?
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Il ne ressentait aucune pitié pour les pénitents. Ces hommes se confessaient uniquement pour poursuivre leur vie sans être dérangés. Ils étaient lâches parce qu'ils évitaient ainsi de se confronter ouvertement à la loi. En plus, nombre d'entre eux obtenaient le pardon et reprenaient leur vie comme si de rien n'était.
Erriaga considérait que le sacrement de la confession était un des ratés du catholicisme. Un bon lavage de conscience périodique et le tour est joué.
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Il choisit le bon moment et s'approche des victimes. Il compte sur l'effet de surprise : cela fait partie de son tour de magie. (P 85 )
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Rome avait été fondé sur un assassinat.
Selon la légende, Romulus avait tué son frère Remus, conférant son propre nom à la ville et en devenant le premier roi.
Mais cela n'était que le premier d'une longue série de faits de sang. L'épopée de la Ville éternelle était constellée d'homicides, et il était souvent difficile de distinguer le mythe des événements historiques. On pouvait toutefois affirmer que la grandeur de Rome avait été entretenue par le sang. Un œuvre à laquelle, au fil des siècles, avait largement contribué la papauté.
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Le catholicisme était la seule religion qui prévoyaient le sacrement de la confession : les hommes racontaient leurs péchés à un prêtre pour recevoir son pardon en échange. Parfois, pourtant, la faute était tellement grave que celui-ci ne pouvait donner l'absolution. Cela arrivait pour les "péchés mortels", c'est à dire relevant d'une "matière grave" et commis avec "conscience et consensus délibéré".
Cela concernait l'homicide, mais incluait aussi la trahison de l’Église et de la foi.
Dans ces cas-là, la prêtre écrivait la confession et la transmettait à une autorité supérieure : un collège de hauts prélats qui, à Rome, était appelé à juger ces sujets.
Le Tribunal des âmes.
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Rien n’est éternel. J’ai appris une chose, c’est que nos actions ne dépendent pas de notre capacité à projeter ou imaginer l’avenir. Elles ne sont dictées que par ce que nous sentons, ici et à cet instant. Un mariage avec moi pourrait ne pas durer toute la vie, mais peu importe. Ce qui compte, c’est que maintenant je le veux. Je suis prêt à risquer d’être malheureux, juste pour être heureux tout de suite.
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À neuf ans on ne va pas en prison, on n’est même pas jugé. On te confie aux services sociaux et tu finis dans un de ces endroits où les adultes essayent de comprendre pourquoi tu l’as fait et si tu le referas. Ça n’intéresse personne de te sauver. On te lave le cerveau, on te gave de médicaments et on le justifie en disant que c’est pour ton bien.
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- Quand tu observeras une scène de crime, une où aura été versé du sang innocent, tu ne pourras pas t'arrêter seulement sur le "qui" et que le "pourquoi". Tu devras imaginer l'auteur du crime dans le passé qui l'a amené jusque là, sans oublier ceux qui l'aiment ou l'ont aimé. Tu devras te l'imaginer en train de rire et pleurer, quand il est heureux ou triste. Enfant, dans les bras de sa mère. Et adulte, tandis qu'il fait ses courses ou prend le bus, pendant qu'il dort et qu'il mange. Et pendant qu'il aime. Parce qu'il n'y a pas d'homme, même le plus terrible, qui n'éprouve ce sentiment.
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Pour survivre au monde, parfois il faut l'ignorer.
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