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Critique de LesProsesdumonde


Tout d'abord, le grand point fort pour moi, c'est l'époque, on est directement catapulté dans l'Inde du XXe et, pour une novice comme moi, ça a été un réel plaisir de découvrir le pays, ses coutumes, etc. D'ailleurs, le fait que l'auteur ait utilisé des termes indiens pour son roman donne une épaisseur qui n'est pas négligeable. J'ai vraiment apprécié la présence du glossaire en fin d'ouvrage qui permet de nous immerger dans l'oeuvre - même si je dois avouer que j'ai toujours eu du mal avec les notes en fin d'ouvrage.

On se retrouve alors à suivre le personnage de William Avery, un britannique qui aspire qu'à retourner chez lui, du moins, qui a en horreur Calcutta. le seule vraie point négatif se trouve dans la mise en place que j'ai trouvé particulièrement longue. Je comprends qu'il y a la nécessité de poser les bases historiques, l'atmosphère du pays, etc. mais qu'est-ce que c'était long ! Surtout que de prime abord, le personnage d'Avery n'aide pas du tout, bien au contraire. Au début, il m'est apparu comme insipide et tout à fait insupportable. Heureusement, j'ai réussi à entrer dedans au moment où son seul et unique ami en Inde est retrouvé mort dans des conditions plutôt louches. Après cet événement j'étais dedans, prête à suivre les péripéties d'Avery et de Blake.


Ce que j'ai particulièrement apprécié dans le roman c'est toute cette divergence d'opinion entre un Avery qui croit dur comme fer en la Compagnie britannique, qui est persuadé de son bien fondé et un Blake tout à fait désabusé qui ne se fait plus d'illusion sur ses intentions réelles. Bon, il est vrai que le fait de suivre le point de vue d'Avery est assez dérangeant, parce que le lecteur sait pertinemment qu'il y a anguille sous roche et que les intentions de la Compagnie ne sont pas uniquement dans le but de faire de l'Inde un pays débarrassé de la criminalité, de la famine et tout. Dès le début, on a conscience que la Compagnie profite allègrement des ressources du pays - notamment l'opium - et toute cette naïveté du personnage central s'avère être particulièrement énervante par moment.
Évidemment, au fur et à mesure du roman, les certitudes d'Avery se retrouvent bafouées, mais il faut quand même attendre un bon moment avant qu'il commence enfin à douter de cette Compagnie pour laquelle il travaille.

Mon avis en intégralité :
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