Mais il y a deux sortes d'amour, celui de la conscience, de la raison, du quotidien et l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi, celui qui vous pousse à tout plaquer, celui qui vous fait vivre en marge de la société, celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.
Je crois que personne ne devrait cacher ses différences, quelles qu'elles soient. Le monde est assez grand pour que l'on vive tous comme on l'entend.
Non loin de là un bosquet l'appelait. Un endroit charmant fait de hautes herbes et de fleurs sauvages. La face nord d'un hêtre était couverte de mousse et ce fut ici qu'elle s'installa pour se ressourcer. La clairière était le coeur de la forêt. Elle sentait la nature battre. Une grenouille coassait quelque part, la basse. Un pivert frappait un arbre, la percussion. Les feuilles sifflaient, l'instrument à vent. Les criquets chantaient, la chorale. Un véritable orchestre.
Mais il y a deux sortes d'amour, celui de la conscience, de la raison, du quotidien et l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi, celui qui vous pousse à tout plaquer, celui qui vous fait vivre en marge de la société, celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.
Toute la journée je ne pensais qu'à elle. Tout dans mon esprit était focalisé sur Léna. Je roulais à quatre-vingt-dis Léna par heure. Sur l'horloge de ma chambre, il était Léna moins le quart. A la boulangerie, le prix de la baguette était de cinquante Léna. Quand je me couchais et que je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je comptais les Léna avant de tomber dans les bras de Léna.
Quand on ne vit qu'avec la solitude, la seule once d'espoir que l'on nous offre, on ne la refuse pas. On s'y accroche désespérément comme une bouée de sauvetage.
« Mais il y a deux sortes d’amour : celui de la conscience, de la raison, du quotidien et l’autre l’amour fou, celui qui fait faire tout et n’importe quoi, celui qui vous pousse à tout plaquer, celui qui vous fait vivre en marge de la société, celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres. »
"Tout s'accélère, tout va trop vite. Mon espérance de vie équivaut à une chute de vingt étages.
Autant dire : Rien
J'ai lu une fois dans un livre que sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour chacun à zéro. J'en découvre le goût amère aujourd'hui. Je ne crois pas être triste de mourir. Ma plus grosse peine a été de perdre Léna. Plus que deux étages, la foule amassée en bas de la tour Descartes pousse un soupir à l'unisson. Le sol est là , la fin est là, si je devais avoir une dernière pensée.... Elle irait à trois femmes et un homme, ceux qui ont compté dans ma vie. Ana, aussi brève fut notre histoire, je suis contente d'avoir fait ta connaissance.Christian, papa, je te demande pardon pour tout, pour mon abandon, pour le mal que je t'ai fait. Je te rejoins. Maman, nous nous reverrons dans d'autres circonstances, tout sera différent, tu verras j'en suis sûre. Et pour finir Léna, ma belle, ma douce, je voudrais que tu n'oublies jamais une choses, à mes yeux : tu étais si jolie."
la jeunesse rêve pendant que la vieillesse se souvient
Jusqu'où sommes-nous prêts à aller par amour?