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Critique de l-ourse-bibliophile


Dans ce second tome, la menace se précise : Gus, Cés et le lecteur avec eux en apprennent davantage sur le plan des Autodafeurs (et en découvrant l'identité de leur Grand Chef) tandis que Gus découvre l'héritage de son père, son carnet de Bord.

Auguste et Césarine changent. Chacun déteint un peu sur l'autre et tous deux évoluent énormément psychologiquement parlant.
Gus prend conscience de ses responsabilités, de l'inéluctabilité du combat à venir. Il abandonne son image de beau gosse, ne se soucie plus de son allure. Il mûrit et se met à réfléchir un peu plus. Il doit accepter qu'une vie d'ado banal est désormais impossible pour lui et surtout, il doit faire son deuil de tous ceux qu'il a perdu. Plein de colère et de peine, il a à présent un côté très touchant qu'il possédait moins auparavant.
Pendant ce temps, Césarine dévore L'art de la guerre du stratège chinois Sun Tzu et se met aux arts martiaux. Et se révèle être un adversaire redoutable. Ainsi, elle participe réellement (et avec efficacité) à la lutte, en appliquant à la lettre les conseils de Sun Tzu. Césarine est devenue une artiste de guerre à la logique implacable.
Les autres personnages ne sont pas oubliés. Les talents de hackers de Néné sont à nouveau indispensables et vont d'ailleurs lui permettre de se venger de ceux qui l'ont persécuté pendant des années. Bart sera lui aussi plus présent, faisant preuve d'un courage impressionnant. de plus, on en apprend davantage sur la grand-mère maternelle de nos deux héros, absente du premier opus.

Marine Carteron arrive à entremêler des problèmes d'adolescents (concernant l'amour d'une jolie fille, le bal de fin d'année… des soucis parfaitement idiots aux dires de Césarine) à ceux de la Confrérie concernant le devenir des bibliothèques mondiales. Tout est lié et chacun a un rôle à jouer.

Je suis décidément totalement conquise par les chapitres narrés par Césarine. Sa façon de voir le monde, sa méthodologie, ses découvertes avec son amie Sara… Elle transmet beaucoup d'émotions, ce qui est plutôt fort pour quelqu'un qui les enfouit au plus profond de son coeur ! Elle est vraiment là où on ne l'attend pas et a souvent une longueur d'avance sur son grand frère. Un personnage à la fois attendrissant et stupéfiant : unique !

A la fin de ce tome, on se demande vraiment comment ils vont s'en sortir car leur situation n'est pas glorieuse et les forces en présence semblent très inégales. Les Autodafeurs semblent progresser à grand pas vers leur objectif de contrôler l'information à travers le monde. Marine Carteron nous attrape à chaque chapitre et à chaque final, nous laissant en haleine, avides d'en savoir davantage !

Avec une menace qui se précise, un futur qui s'assombrit et des personnages qui, malgré tout, ne perdent pas leur sens de l'humour (Césarine étant involontairement la plus hilarante de tous), Ma soeur est une artiste de guerre est à la hauteur du premier volet des aventures d'Auguste et Césarine.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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