Celle qu'il n'attendait pas

Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre tristesse, si tu peux t’asseoir avec la douleur sans chercher à la cacher, l’amoindrir ou l’arrêter. Je veux savoir si tu peux te tenir au milieu du feu avec moi et ne pas te dérober.

Enfant, on m'a appris à m taire à ne pas dire non, à cacher le oui, à regarder sans voir, comprendre sans ressentir. A reflechir avant de m'émouvoir.

- Est-ce qu'il est absurde de considérer que les plantes, qui sont des êtres vivants, peuvent aussi entrer en communication les unes avec les autres ?... voire avec nous ?
- Ben... oui, non... enfin, c'est quand même des conneries, tout ça !... Qu'est-ce qu'on en a à foutre de ce qu'elles peuvent se raconter ces plantes ?
- Ces plantes peuvent beaucoup pour moi, pour toi, pour nous, Amélie.

"Je veux savoir si je peux réussir à toucher le centre de ma propre tristesse."

Voilà, nous y sommes. La dernière porte qu'il te reste à ouvrir derrière cette porte, pour toi, ce sera le ciel, ou l'abîme.

Enfant, on m'a appris à me taire, à ne pas dire non, à cacher le oui, à regarder sans voir, à comprendre sans ressentir, à réfléchir avant de m'émouvoir.