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Critique de okka


Deux destins quasi similaires de ces femmes libres à deux époques différentes dans ce monde d'hommes. La première de la jeune journaliste fictive : Dolor Serrat, dont on suivra l'enquête, et la seconde de la réelle actrice devenue vieille : Mireille Balin.
Chacune de ces femmes, à leur époque sont belles, séduisantes, à faire fondre le coeur et principalement la raison mentale des hommes. de leurs charmes qu'elles émanent, cela ouvre les portes dans le monde du travail et de la gloire...


Le fond de l'histoire est la biographie de Mireille Balin, sur son passé de star du cinéma durant l'époque de la 2nd guerre mondiale. Comme toutes les guerres (stupides, inutiles, tristes), des hommes et des femmes des deux camps opposés ont trouvé la paix, un paradis dans cet enfer de la guerre en aimant l'autre. Et ici le livre nous rappelle surtout par les images dessinées que tous les Allemands n'étaient pas des monstres ne pouvant aimer car assoiffer de sang. 

Mais hélas l'histoire principale, la vérité que le livre nous montre est la chute de la gloire de Mireille Blain, surtout l'honneur privé de son corps, comme l'ont vécue tant de femmes, connue ou inconnue du public : fut d'avoir été lynchée à la fin de la guerre avec une violence impardonnable par des hommes et des femmes se disant « résistant, ou FFI : Force Française de l'Intérieur » alors que ce n'étaient que des lâches incapables de faire justice, de faire face au vrai combat et qui ont attendu la fin de la guerre pour s'en prendre à plus faible que soit, en s'en prenant à des femmes.


Ce livre nous rappelle la violence et la stupidité des hommes à vouloir considérer la femme comme un objet qui se prend, quitte à utiliser la force avec la colère-haine-jalousie pour l'obtenir. Puissent les remords ronger ad vitam aeternam ces comportements malsains de ces gens faisant le mal.
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