J'ai aimé, j'ai beaucoup aimé. L'art de nous faire partager ces solitudes, ces amours pudiques. L'art de rendre quelques célébrités si proches de nous dans leur fragile humanité. Allez, quand même, une petite pique à l'adresse du personnage de
Cocteau que l'on rencontre dans la nouvelle "J'ai le soleil au moins". Un
Cocteau amoureux du jeune
Radiguet et pontifiant, lui reprochant la pertinence des verbes dont il use dans le roman qu'il a entrepris.
Cocteau pris à son propre piège puisqu'il n'a pas vu le solicisme qu'il a laissé écrire à l'auteur Cathrine. Page 153, le paragraphe est écrit au présent : "... Raymond débarque... Il se dévêtit, constate que je lui bats froid." Là je réagis comme Marceline dans Zazie dans le métro, corrigeant les injonctions du lubrique Trouscaillon : "Vêtissez-vous ! vêtissez-vous ! Mais vous êtes nul. On dit : vêtez-vous." Donc Raymond se dévêt...
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