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Critique de belette2911


Chesterfield ne brillera jamais par son intelligence et aura toujours tendance à ouvrir sa grande gueule quand il ne faut pas… Ce qui donne toujours suite à des situations cocasses, drôles, amusantes…

Blutch voulait déserter, une fois de plus, mais sa rencontre avec un soldat mourant va changer la donne car il a beau détester l'armée, apprendre qu'il y a un complot qui vise à tuer le général Grant lui fait reprendre le bon chemin afin d'en avertir le galonné.

La tête de Chesterfield lorsqu'il voit que son caporal veut absolument parler à Grant et que ce dernier finira par le recevoir ! La jalousie était dans ses yeux.

Le général Grant est un grand paranoïaque et suspectera tout le monde de vouloir le tuer, même les autres galonnés, même le général Alexander, même ce pauvre capitaine Stilman, celui qui passe sa vie à siroter du jus d'orange à la paille.

La guerre est toujours en arrière-plan, mais cette fois-ci, faut se transformer en petit Sherlock Holmes afin de savoir qui est le tueur qui doit commettre un attentat afin de tuer le général Grant, chef des armées Nordistes.

S'attaquer à la tête pensante, qu'elle pense ou pas, mais du moins, à la tête commandante, c'est un coup classique dans une guerre, même si les Alliés n'avaient jamais voulu faire assassiner le moustachu, pariant sur le fait qu'il serait remplacé et que celui-là, on ne le connaîtrait pas…

Une fois de plus l'humour de situation est au rendez-vous et il faut prendre cet album avec le second degré car les personnages iront dans le registre du burlesque.

Burlesque, c'est le mot, que ce soit le général et sa paranoïa extrême, ou Chesterfield imbu de sa mission, comprenant trop tard qu'il aurait mieux fait de fermer sa gueule, ou Blutch déguisé en enquêteur à la tête d'une troupe de militaires afin d'en apprendre un peu plus sur le complot qui vise le général…

Ici, rien n'est sérieux, même pas l'homme qui doit assassiner le général. En fait, dans cette aventure, les hommes sont des imbéciles et c'est une femme qui se taillera la part du lion car, elle, elle a du courage et une sacrée paire de couilles (au figuré, bien entendu).

Les auteurs tacleront un bon coup dans les tibias de tous ces messieurs qui pensaient que les femmes n'avaient pas leur place dans leur monde et que c'était des petites choses fragiles à protéger dans la soie et le papier bulles.

Un moment drôle et assez fin, c'est lorsqu'un des soldats demande à un autre de lui définir le rôle de l'éclaireur… Encore un qui aurait mieux fait de fermer sa gueule !

Pas le meilleur, mais comparé à certains autres, on est dans du fin et on évite le lourd.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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