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Critique de Ambages


"Il y a de cela environ cent vingt millions d'années" vivaient des êtres à la limite de l'homme et des minéraux, habitant dans une grotte jusqu'à ce qu'ils décident de courir l'aventure. Bon pas franchement le choix, c'est que ça faisait froid en ce temps, de temps en temps, glacial même. Ils se trainent plus qu'ils ne marchent, le cul dans la boue. Et puis ils luttent contre des êtres à mi-chemin entre le lézard et... le canard ? Je sais pas trop, mais la chance veut qu'ils découvrent une flammèche ! Bingo, les flammes vous envolent les yeux vers le ciel et quoi de mieux que de se grandir pour voir les étincelles brillantes monter là haut dans l'air… hop, station debout. Ca craque dans les vertèbres, ça tire dans les tendons, qu'à cela ne tienne, on y arrive. Purée.. on avance aussi plus vite ainsi. Ainsi va la vie de ce petit groupe d'êtres innommables, informes (certains sont des ratés de la nature, mais gentils quand même) qui continue son avancée. Mais le désert… ça vous chauffe les pieds, je vous raconte pas. Allez, la Marcelle, hop, on la met en parure genre parasol, elle grille, mais nous on avance vaille que vaille. Ca en fait des aventures tout ça. Bon Cauvin a eu pitié de moi et m'a fait une petite pause dans toutes cette épopée : intermède, page 104.

"L'une des découvertes essentielles de la littérature populaire du XIXe siècle a consisté à considérer le lecteur comme un cavalier novice, qui, entraîné à travers des péripéties galopantes, éprouverait parfois le besoin de souffler un peu. D'où l'apparition de ces chapitres intermédiaires profondément emmerdatoires (…)"

Ah ben oui, c'est Cauvin, comme je l'aime.
Je regarde la petite pierre ramassée dans un champ quand j'étais petite, je suis certaine que dans les fines esquilles qui sont fossilisées dans ce caillou, réside l'âme de Karl. C'est lui qui va finir l'histoire, la graver dans la terre. Comme ça je n'oublie pas cette tribu incroyable. Et puis si j'ai un doute, je reprends le manuscrit de Cauvin parce qu'il y a les dessins de Gourmelin dedans qui éclairent les mots de Cauvin. J'ai vraiment bien aimé ce roman.
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