C'est le hasard du confinement qui m'a fait rapidement prendre ce livre avec quelques autres dans les cartons venant d'arriver à la médiathèque.
Pas sûr que je l'aurais lu, et pourtant quel plaisir de se replonger dans la prose déjantée et tendre de
Cavanna !
J'ai gardé un souvenir merveilleux des « Ritals » et des « Russkoffs » (que je n'oserais pas relire de peur d'être déçue…) et soudain je retrouve la verve et la provocation du cofondateur de Hara-Kiri et
Charlie-Hebdo.
Pas d'histoire chronologique dans ce livre, mais des chapitres courts sur la vieillesse (sa vieillesse), le temps qui passe, la maladie de Parkinson qui l'a atteint, les souvenirs marquants et les anecdotes d'un temps qui semble bien lointain, l'émotion encore suscité par la jeune Virginie…
Mais quelle belle énergie, quelle faculté à se rebeller, à aller contre les idées reçues.
Et quelle sévérité porté sur lui-même, son physique, ses défauts,…
Écrit quelques mois avant sa mort, ce livre nous permettra de garder en mémoire l'image d'un jeune homme fougueux, rebelle et tendre à l'écriture généreuse. Merci
Cavanna !
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