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Critique de kuroineko


Comme son nom l'indique, le roman de Jacques Cellard prend la forme d'un journal intime dans lequel la jeune Agnès de S. va écrire sans tabou ni pudibonderie.

Comme la plupart des jeunes filles de sa classe sociale en cette fin du XIXème siècle, Agnès a été élevée au couvent. Pas vraiment l'endroit où l'on découvre sensualité et plaisirs charnels. Même si elle en ressort avec un certain goût des caresses que l'on peut se prodiguer en solitaire.
Revenue à la maison, la vision de l'âne turgescent du brave Boniface va allumer chez la demoiselle des envies de découvertes plus approfondies.

Entre l'initiation à la volupté avec une femme de chambre et d'autres employés de son père prêts à rendre service, les rencontres avec divers prétendants puisque bien évidemment on ne quitte le couvent que pour se marier, la jolie Agnès est bien occupée. Sans compter qu'il lui faut retranscrire toutes ces nouvelles expériences et sensations dans son journal (ça prend du temps!).

Le roman se veut et est léger, d'un érotisme naturel et frais, si je peux dire. Jacques Cellard met au service de son intrigue, somme toute classique d'initiation charnelle, une plume élégante et, Agnès vivant au XIXème siècle, d'un charme un peu désuet. Pas question non plus ici d'une succession de scènes érotiques sans rien autour. Il glisse entre les lignes les événements qui se déroulent à l'époque, comme la crise du boulangisme qui secoua la IIIème République.

Si ça n'est certes pas le genre de livres que je lirais à la suite les uns des autres, il reste en m'a mémoire un plaisant moment de lecture.
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